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Sur le chantier de l'autoroute A69 dans le Tarn, les autorités craignent des débordements et des actes violents de la part de manifestants écologistes. Près de 2.000 militants, parfois radicalisés, doivent se réunir ce samedi au château de Scopont, situé à 300 mètres de tracé. Les chefs d'entreprise liés au projet s'inquiètent des dégâts qui pourraient lourdement les pénaliser.
La situation risque d'être très tendue dans le Tarn ce samedi. Plus de 2.000 militants écologistes, dont certains radicalisés, vont occuper le château de Scopont, situé à 300 mètres du chantier de l'autoroute A69. Ce projet, qui cristallise des tensions depuis plusieurs années, a pourtant été validé par la justice. Les entreprises, elles, ont renforcé leur sécurité, craignant des débordements et actes de violence.
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Ce vendredi, l'atmosphère était déjà lourde. Les forces de l'ordre sont en surveillance continue pour veiller au bon déroulement des travaux. Et pour faire face aux manifestants, un dispositif de sécurité plus important que les fois précédentes a été déployé.
"Si le matériel brûle, on n'a plus de travail"
Un chef d'entreprise, sous traitant sur le chantier de l'autoroute, a témoigné anonymement de son inquiète au micro d'Europe 1. "On est très inquiet. Le préfet a visiblement déployé les moyens humains et matériels pour protéger l'ensemble du tracé et les entreprises", tente-t-il de se rassurer.
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Mais derrière ces mots, l'angoisse reste palpable. "Si le matériel brûle, on n'a plus de travail, l'entreprise fermera. C'est une inquiétude importante. Il y a des enjeux pour le personnel, les dirigeants et pour la vie économique locale aussi", a-t-il ajouté.
L'homme a d'ailleurs passé 80% de son temps de la semaine à sécuriser le chantier. Au total, il a investi 20.000 euros. "On a pris des vigiles, des forces de sécurité privée et de la présence humaine sur tous nos sites pour les protéger. Ils ont déjà montré par le passé qu'ils s'étaient attaqués à plusieurs entreprises, qu'ils avaient brûlé du matériel, qu' ils avaient tagué des bâtiments de secrétariat, des mairies, donc on se prépare à accueillir des gens qui ne reculent devant rien."
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Les contestataires doivent entamer une première action en début d'après-midi dont on ne connaît pas encore la portée.
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