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Projet « Chers compatriotes » (1/2). En partenariat avec l’Organized Crime and Corruption Reporting Project, « Le Monde » a pu consulter des documents obtenus par la télévision danoise DR relatifs au financement de la défense de ce ressortissant russe placé sous contrôle judiciaire en France.
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Lundi 16 octobre 2023, Oleg B., technicien au sein de la branche tchèque de Thales, atterrit à l’aéroport Paris - Charles-de-Gaulle ; il accompagne des collègues à une conférence professionnelle. Mais, alors que le petit groupe s’apprête à rejoindre la zone des taxis, ils sont interrompus par un contrôle de police : Oleg B. l’ignore, mais il était attendu de pied ferme par les gendarmes spécialisés du centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N). Le trentenaire, ressortissant russe, est interpellé.
Oleg B. est soupçonné d’être un des développeurs-clés de Ragnar Locker, un rançongiciel utilisé par le groupe cybercriminel du même nom, visé depuis août 2023 par une information judiciaire – toujours ouverte – des chefs d’extorsion en bande organisée, d’atteintes à des systèmes de traitement automatisé de données, de blanchiment en bande organisée et d’association de malfaiteurs. Si ce gang n’est pas aussi connu que LockBit ou AlphV, Ragnar Locker était, jusqu’à la saisie de plusieurs serveurs en octobre 2023, un groupe discret, resserré, et spécialisé dans la « chasse au gros ». En France, on compte, parmi les victimes, le spécialiste du commerce en ligne LDLC et l’armateur CMA CGM.
Juste après son arrestation, un comité de soutien mené par son épouse, Evgeniya, se met en place sur Telegram. « Un désastre est arrivé à notre ami Olegich », écrit-elle en panique, le 20 octobre, dans une conversation que Le Monde a pu consulter. A ce moment-là, personne, dans son entourage, ne comprend l’ampleur des accusations – tout juste qu’il est soupçonné d’avoir pris part à un gang cybercriminel, et que l’affaire est sérieuse. Dans la nuit du 20 octobre, à l’issue de sa présentation à un juge d’instruction, le ressortissant russe est mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou un délit, et est placé en détention provisoire.
« J’ai perdu mon travail »
Depuis un an et demi, Oleg B. clame son innocence, affirmant ne rien avoir à voir avec Ragnar Locker et avoir été arrêté par erreur. « Tout ça a été un véritable choc pour moi. Une fois que vous êtes jeté dans la machine judiciaire, il est très difficile d’en sortir », raconte-t-il au Monde, lors d’un entretien en présence de son avocat, Me Frédéric Bélot. « Ils ont porté atteinte à ma réputation, j’ai perdu mon travail alors que j’étais le pourvoyeur de notre famille, ils ont pris mon équipement et celui de ma femme. »
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