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Publié le 02 juin 2025 à 11:48. / Modifié le 02 juin 2025 à 11:49. 8 min. de lecture
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Ce qui frappe en arrivant sur le site du Laboratoire fédéral de Spiez, c’est le silence. Après une marche dans un décor idyllique entre les Alpes, le château de la petite commune bernoise, la rivière Kander et le lac de Thoune, un terrain de football apparaît. Inoccupé et bien entretenu. Mais plus on s’approche du site de Lattigen, plus la fonction des lieux se fait jour. Grillages et barbelés sont là pour rappeler qu’un site militaire se trouve à proximité. Un homme en uniforme traverse la cour, sans bruit. La prairie adjacente est constellée de pissenlits en fleur et d’aigrettes.
Sur la gauche émerge soudain un bâtiment en béton flanqué de grosses lettres rouge: «Labor Spiez». On y est. C’est là que les pathogènes les plus dangereux du monde sont étudiés et stockés. Le Laboratoire de Spiez partage son emplacement avec l’armée, mais demeure un centre de recherche civil, très sécurisé. Ce haut lieu de l’analyse des risques nucléaires, biologiques et chimiques (NBC) a une mission: protéger la population de ces dangers. La centaine d’employés mesurent autant les sols contaminés que les poudres blanches envoyées anonymement à la population. Les mots prononcés entre ses murs font froid dans le dos: «anthrax», «Novitchok», «radionucléides», «Tchernobyl», «ricine», «agents neurotoxiques», «Ebola», «Lassa».
L’histoire ne s’arrête pas là.
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