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Nucléaire iranien : Moscou alerte sur les risques majeurs de raids israéliens contre les centrales

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Le 14 juin dernier, une colonne de fumée à Bushehr où une centrale nucléaire est en cours de construction avec la participation russe. Image extraite d’une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux

Les atomistes iraniens entretiennent des liens étroits avec Rosatom, une entreprise publique russe spécialisée dans le secteur de l’énergie nucléaire, qui regroupe plus de 300 entreprises et organisations et emploie 250 000 personnes. Rosatom couvre l’ensemble des secteurs de l’énergie nucléaire : l’ingénierie et le design, la construction et le démantèlement de centrales nucléaires, l’ingénierie énergétique, le fonctionnement des centrales nucléaires, toutes les étapes du cycle du combustible nucléaire et la gestion des déchets radioactifs.

« Nous avons déjà évacué par divers moyens une partie des personnes en déplacement professionnel à Bushehr  a déclaré le PDG de Rosatom, Alexeï Likhachev. Grâce à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie, des dizaines de nos ingénieurs et techniciens ont quitté l’Iran, y compris ceux qui travaillaient à Téhéran. Pour l’instant, nous considérons qu’il est possible de laisser nos collaborateurs à Bushehr. Nous sommes prêts à tout scénario, y compris leur évacuation rapide », a-t-il ajouté.

Likhachev appelle Israël à ne pas frapper les centrales nucléaires iraniennes, entre autres celle de Bushehr : « Si une frappe est menée sur la première tranche en fonctionnement, ce sera une catastrophe comparable à celle de Tchernobyl. »

La société d’État surveille toutes les heures la situation à la centrale nucléaire, y compris la sécurité des spécialistes russes. Lors d’une rencontre avec les directeurs des agences de presse internationales, Vladimir Poutine a précisé que Moscou avait signé un contrat pour la construction de deux tranches supplémentaires de la centrale nucléaire de Buchehr, où travaillent plus de 200 spécialistes russes. Le président a également fait état des accords conclus avec Israël pour garantir la sécurité des constructeurs.

Le PDG de Rosatom a par ailleurs confirmé les informations de l’Agence internationale pour l’énergie atomique selon lesquelles les installations souterraines d’enrichissement d’uranium de l’Iran n’ont pas été détruites. Le site de Fordo est intact.

Dans la nuit du 13 juin, l’armée israélienne a lancé une opération de grande envergure baptisée « Rising Lion », au cours de laquelle elle a mené des frappes contre des cibles militaires et des sites du programme nucléaire iranien . L’armée de l’air israélienne a mené plusieurs vagues d’attaques dans diverses régions d’Iran, dont Téhéran , où plusieurs hauts responsables militaires iraniens ont été tués, dont le chef d’état-major iranien et le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, ainsi que plusieurs scientifiques nucléaires. La centrale nucléaire de Natanz et des sites militaires iraniens dans le nord-ouest du pays ont également été touchés.

Dans un message adressé à la nation iranienne, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a qualifié les frappes israéliennes contre l’Iran de crime, affirmant qu’Israël serait confronté à un « sort amer et terrible ». Par le passé, ces paroles définitives se sont toujours révélées assez vaines.

On notera que la distinction entre nucléaire civil et nucléaire militaire n’est pas toujours nette : les technologies et les matériaux utilisés dans les deux domaines peuvent se chevaucher. Voici quelques points clés pour comprendre cette frontière :

  1. Technologie et Matériaux : Les technologies et les matériaux utilisés dans le nucléaire civil, comme l’enrichissement de l’uranium, peuvent également être utilisés à des fins militaires. Par exemple, l’uranium enrichi utilisé dans les réacteurs nucléaires civils peut également être utilisé pour fabriquer des armes nucléaires.
  2. Infrastructure : Les infrastructures nucléaires civiles, telles que les centrales nucléaires et les installations de recherche, peuvent potentiellement être détournées à des fins militaires. Cela soulève des préoccupations en matière de prolifération nucléaire.
  3. Contrôle et Réglementation : Pour prévenir la prolifération nucléaire, il existe des accords et des organisations internationales, comme le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui visent à contrôler et à réguler l’utilisation des technologies nucléaires.
  4. Dualité des Technologies : Certaines technologies nucléaires ont des applications à la fois civiles et militaires. Par exemple, les réacteurs nucléaires peuvent être utilisés pour produire de l’électricité (usage civil) ou pour produire du plutonium (usage militaire).
  5. Intentions et Utilisations : La frontière entre nucléaire civil et militaire dépend souvent des intentions et des utilisations spécifiques. Par exemple, un programme nucléaire civil peut être détourné à des fins militaires si un pays décide de développer des armes nucléaires.

Est-ce que cela veut dire qu’Israël a raison de cibler les centrales « civiles » au risque de provoquer une catastrophe équivalente à celle de Tchernobyl ? On laissera chacun répondre à cette question selon sa chapelle. Dans les semaines et les mois qui ont suivi l’explosion de la centrale en Biélorusse, le nuage radioactif a contaminé la totalité de l’Europe. On a retrouvé des traces de radioactivité jusqu’en Asie et en Amérique du nord. On remarquera que dans le cas d’un événement semblable qui concernerait une centrale d’Iran, Israël serait cette fois-ci aux premières loges.

Henri Dubost

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