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On était sans nouvelles du « Guide suprême » depuis le 21 juin, jour de la frappe que Donald Trump a assénée aux installations nucléaires iraniennes. L’ayatollah vient de refaire surface ce jeudi pour assurer que ces frappes étaient « nullement importantes » et que le président américain en a « exagéré » l’impact. Khamenei a déclaré que les Etats-Unis « n’avaient rien gagné » à l’issue de la guerre de douze jours entre l’Iran et Israël. « L’Iran frappera à nouveau les bases américaines au Moyen-Orient en cas d’attaque », a-t-il aussi prévenu. Oubliant de dire que lors de la dernière frappe de « représailles », Téhéran avait gentiment averti les États-Unis afin qu’il n’y ait pas de victimes. En retour Donald Trump a remercié les mollahs de leur civilité. « Le régime sioniste a failli s’effondrer et a été écrasé sous les frappes de la République islamique« , a également clamé Ali Khamenei. La formule est un peu excessive, mais l’allusion aux progrès de l’Iran en matière de balistique est claire : le Dôme de fer, réputé infranchissable, a montré quelques signes de faiblesse durant ces douze jours de guerre.
Un rapport des services de renseignement américains publié mardi suggère que les frappes américaines sur l’Iran n’ont fait que retarder son programme nucléaire de quelques mois. Le rapport indique également qu’une partie de l’uranium hautement enrichi de Téhéran a été déplacée vers d’autres sites et que les centrifugeuses, utilisées pour enrichir l’uranium, sont restées en grande partie intactes. L’Agence internationale pour l’énergie atomique n’a en tout cas enregistré aucun pic de radioactivité sur les sites bombardés – Natanz, Ispahan, Fordo – Ce qui semble indiquer, ou bien que l’uranium enrichi iranien avait en effet été déplacé vers d’autres sites, ou qu’il est stocké à des profondeurs hors de portée de la fameuse bombe pénétrante GBU57.
La porte parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a qualifié le rapport de « tout à fait erroné », visant à discréditer le président américain. J.D. Vance, le vice-président américain, a de son côté déclaré que les négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le nucléaire étaient sur la « bonne voie« . Il a souligné que l’Iran « pouvait disposer de nucléaire civil, mais pas d’arme atomique ». Vance a également mentionné que le président Trump était ouvert à des discussions avec d’autres nations, comme la Russie et la Chine, pour améliorer les conditions en matière de non prolifération nucléaire
Concernant les frappes contre les installations nucléaires iraniennes, Vance a soutenu les affirmations de Donald Trump selon lesquelles ces frappes avaient été efficaces. Il a critiqué les rapports des services de renseignement américains qui suggéraient que les frappes n’avaient pas détruit le programme nucléaire iranien, mais l’avaient seulement retardé de quelques mois. Vance a qualifié ces rapports de « totalement erronés » et a accusé les fuites de chercher à discréditer l’administration Trump.
Le chef de la diplomatie allemande a appelé Téhéran à ne pas suspendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), après un vote du Parlement iranien en ce sens mercredi. « La suspension de la coopération avec l’AIEA décidée par le Parlement iranien est un très mauvais signal« , a déclaré le ministre des Affaires étrangères allemand, Johann Wadephul, lors d’une conférence de presse à Berlin. Mercredi, le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, avait fustigé ce vote et rappelé que cette coopération relevait d’une « obligation juridique » étant donné que l’Iran reste un pays signataire du traité de non-prolifération.
Mercredi, le président américain a annoncé qu’il allait reprendre les discussions avec l’Iran sur le nucléaire « la semaine prochaine« . Le régime iranien a quant à lui réaffirmé ses « droits légitimes » à développer un programme nucléaire civil, mais s’est dit prêt à reprendre les discussions avec les Etats-Unis en échange de la levée des sanctions sévères frappant son économie.
L’Iran n’a pas déplacé d’uranium hautement enrichi avant les frappes américaines, affirme la Maison Blanche. Des experts ont soulevé la possibilité que le régime iranien se soit préparé à l’attaque en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%. « Je peux vous dire que les Etats-Unis n’ont eu aucune indication que de l’uranium hautement enrichi a été déplacé avant les frappes, comme je l’ai vu aussi raconté à tort« , a déclaré à Fox News la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a également confirmé dans un communiqué que, selon « des informations crédibles« , le programme nucléaire de la République islamique a été « gravement endommagé par les frappes ciblées récentes« , alors que CNN et le New York Times ont cité mardi soir un rapport du renseignement américain qui explique que les sites nucléaires iraniens n’ont pas été détruits.
Bref, c’est la guerre des mots au sommet de l’Etat américain, entre la Maison-Blanche et les services de renseignement.
« Pendant des dizaines d’années, je vous ai promis que l’Iran n’aurait pas d’armes nucléaires et c’est vrai. C’est pourquoi toutes les actions menées par nos combattants ont permis de détruire le programme nucléaire iranien. Et si quelqu’un en Iran tente de relancer ce projet, nous agirons avec la même détermination et la même force pour mettre fin à toute tentative de ce type. Je le répète, l’Iran n’aura pas d’armes nucléaires » a déclaré Benjamin Netanyahou lors d’une conférence de presse ce mercredi.
À bord d’Air Force One, en route pour le sommet de l’OTAN à La Haye le 24 juin, Donald Trump a fait part d’un sentiment similaire. Le président américain a noté que le cessez-le-feu restait solide et a exclu toute possibilité pour Téhéran de posséder des ogives nucléaires : « ils n’auront pas d’enrichissement et ils n’auront pas d’arme nucléaire. Et ils savent qu’ils vont devenir une grande nation commerçante. Vous savez, ce sont de très bons commerçants et ils vont devenir une grande nation commerçante. Et ils ont beaucoup de pétrole. Ils vont s’en sortir. Ils n’ont pas, ils n’auront pas d’arme nucléaire. La dernière chose à laquelle doit penser l’Iran en ce moment, c’est l’arme nucléaire. »
Par ailleurs, si j’étais Israélien, je m’inquiéterais certes du nucléaire des Iraniens, mais aussi de leur supériorité en matière balistique. Ils s’appellent Fattah-1, Shahed Haj Qassem, Sejjil , Khorramchahr-4. Ces missiles sont hypersoniques et à trajectoire modulable. Au huitième jour du conflit, les offensives aériennes de l’Iran se sont multipliées sur Israël, et le fameux Dôme de fer, système de défense aérienne mobile, a laissé passer quelques missiles. Lors de la prochaine confrontation Iran-Israël – dans deux ans, un an… ou moins – l’Iran aura eu le temps d’étoffer sa panoplie de tels monstres capables de voler à Mach 15.
Israël ne pourra pas compter indéfiniment sur le grand frère américain. L’opinion publique outre-Atlantique est de plus en plus hostile à l’aide des États-Unis à Israël. Selon un récent sondage réalisé par The Economist et l’institut YouGov, 60 % des Américains sont opposés à une participation de leur pays au conflit entre Israël et l’Iran, tandis que seulement 16 % seulement y sont favorables. Même parmi les sympathisants du Parti républicain, 53 % sont opposés à une action militaire. L’opinion publique aux États-Unis s’oppose de plus en plus au soutien du gouvernement américain aux actions du gouvernement israélien actuel. Cette tendance est également soutenue par des critiques croissantes de certains membres du Congrès et des groupes de pression pro-israéliens.
Israël ne pourra faire l’économie de la bombe contre l’Iran des mollahs jusqu’au-boutistes
Un nouvel Israël à la place de l’Ukraine « libérée » des Slaves : théorie du complot ?
« Samson Option” : https://en.wikipedia.org/wiki/Samson_Option
En français : « Doctrine Samson ». Il n’y a pas de fiche Wikipédia dans notre langue sur le sujet…
Henri Dubost