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À l’issue du revers du XV de France samedi à Dunedin face aux All Blacks, pour le compte du premier match de la tournée estivale, découvrez ce qui a plu... et déplu à la rédaction du Figaro.
TOPS
Will Jordan, serial marqueur
Où s’arrêtera-t-il ? Le phénomène néo-zélandais, toujours aussi véloce et intenable, a, de nouveau, fait parler sa redoutable explosivité face aux Bleus. Auteur d’un doublé (19e, 47e), l’arrière des All Blacks cumule désormais 40 essais inscrits en... 42 sélections. Le joueur de 27 ans s’impose toujours un peu plus comme l’un des cadres de son équipe, dont il est une des armes principales. Insatiable.
Les frères Barrett étaient déchaînés
Dans un bon jour, ces trois-là font mal. Très mal. La fratrie Barrett, alignée d’entrée, a eu son mot à dire sur le sort du match. Le centre Jordie a inscrit un essai, juste avant la pause (39e), pendant que l’ouvreur Beauden accumulait les points au pied (11 points) et que Scott, capitaine et deuxième ligne féroce, se voyait refuser un essai. Une probante activité de la part des trois All Blacks, toujours au rendez-vous.
La bête Mickaël Guillard
Comme analysé dans nos colonnes, le troisième-ligne a livré un match (plus que) plein. En l’absence de Grégory Alldritt et d’Anthony Jelonch, le n°8 des Bleus a signé une prestation de grande classe, en aplatissant notamment le premier essai des siens (17e), tout en puissance. Plaquages, charges, franchissements, retour salvateur... Tout y est. Un potentiel énorme.
Théo Attissogbe ne s’est pas caché
L’arrière français a démontré, une nouvelle fois, son immense talent. Très présent dans les airs, le Palois a été le détonateur du premier essai de son équipe, à l’impulsion grâce à une percée dont lui seul a le secret. Présent également défensivement. Un match complet de sa part. Le feu follet béarnais continue de monter en puissance, encore et encore.
Alexandre Fischer resplendissant
Quel volume de jeu. Une activité débordante. 20 plaquages pour un seul raté au compteur et a fait parler sa spécialité du grattage. Souverain au sol lors d’une des dernières actions chaudes de la partie (69e). Le néo-Bayonnais n’a pas fait dans le détail.
Gabin Villière, mi-figue...
Un match contrasté. En difficulté défensivement, le trois-quarts aile toulonnais s’est illustré par un essai, au retour des vestiaires (43e), mais a également plombé son équipe.
FLOPS
... Mi-raisin
Le Toulonnais - déjà fautif sur deux des quatre essais néo-zélandais - a récolté un carton jaune (sévère), à la suite d’un en-avant volontaire (56e), mettant les Bleus en grande difficulté pendant dix minutes. Pour l’un des cadres de ce jeune XV de France, on peut attendre un peu mieux de la part du Varois de 30 ans.
Rabah Slimani, merci mais stop
À 35 ans, pour son retour en équipe de France, le pilier du Leinster a coulé inexorablement au fur et à mesure des minutes. Limité physiquement par son âge (35 ans), l’ancien Clermontois semblait impuissant et perdu sur la pelouse, à certains moments. Auteur de seulement cinq plaquages réussis sur huit, le vétéran a logiquement cédé sa place à Régis Montagne, dès la reprise (48e). À ce niveau-là, c’est désormais très compliqué pour Slimani qui parait plus au supplice que véritablement utile sur le terrain.
Le «karma» des All Blacks
La presse néo-zélandaise, prétentieuse et pompeuse, qui voyait ces Bleus remaniés se faire étriller par les All Blacks, ne peut que se mordre les doigts ! Reprochant à Fabien Galthié de ne pas emmener avec lui l’ensemble de ses cadres et de ses meilleurs joueurs pour cette tournée, a reçu la réponse qu’elle méritait. Rien de glorieux pour les joueurs en noir qui ont eu toutes les peines du monde à dominer cette jeune équipe de France, qui leur posera, sans doute, encore des problèmes pour les deux derniers matches de cette tournée.