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Nouveau chapitre dans le débat sur l’avenir de l’Alberta

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Une initiative citoyenne qui vise à obtenir un mandat clair des Albertains sur leur appartenance au Canada a reçu l'approbation d'Élections Alberta.

La pétition « Alberta Forever Canada » est portée par l'ancien vice-premier ministre Thomas Lukaszuk. Son approbation intervient juste avant l'entrée en vigueur vendredi de la Loi sur l'initiative citoyenne qui permettra au gouvernement de Danielle Smith d'abaisser le seuil requis pour que les citoyens puissent lancer un référendum provincial.

Thomas Lukaszuk suivra les règles actuelles de la Loi sur l'initiative citoyenne.

Thomas Lukaszuk doit désormais désigner un responsable financier en chef avant le 30 juillet 2025. Une fois cette étape et la période de publication de 30 jours terminées, Élections Alberta lancera la pétition.

Pour qu'elle aboutisse, il faudra recueillir les signatures d'au moins 10 % des électeurs inscrits, soit environ 600 000 signatures en 90 jours pour la question : « Êtes-vous d'accord pour que l'Alberta reste au Canada? »

Seules les signatures originales, sur les formulaires officiels, et accompagnées d'informations complètes, seront acceptées.

Après leur soumission, Élections Alberta vérifiera les signatures dans un délai de 60 jours. Si la pétition est validée, la proposition sera soumise au président de l'Assemblée législative.

Le gouvernement devra alors présenter une motion pour que la proposition soit étudiée par un comité législatif. Il aura 90 jours pour recommander, soit l'introduction d'un projet de loi, soit la tenue d'un référendum.

Nouvelle dynamique

L'initiative de Thomas Lukaszuk intervient au moment où un autre mouvement pour la souveraineté albertaine, l'Alberta Prosperity Project (APP), cherche à provoquer un référendum.

L'APP, un groupe promouvant l'indépendance, avait l'intention de déposer une demande d'initiative sous les nouvelles règles de la loi, qui abaissent les seuils pour les référendums d'initiative populaire.

Un message sur les médias sociaux du groupe séparatiste qui s'est engagé à recueillir les 177 000 signatures nécessaires à une pétition pour forcer l'Alberta à organiser un vote sur la sécession. La première ministre a déclaré qu'elle organiserait ce vote en 2026.

Un message sur les médias sociaux du groupe séparatiste qui s'est engagé à recueillir les 177 000 signatures nécessaires à une pétition pour forcer l'Alberta à organiser un vote sur la sécession. (Instagram/albertaprosperityproject)

Photo : (Instagram/albertaprosperityproject)

Leur objectif sera donc de recueillir 177 000 signatures en 120 jours pour la question : Êtes-vous d'accord pour que la province de l'Alberta devienne un pays souverain et cesse d'être une province du Canada?

Cependant, la Loi sur l'initiative citoyenne stipule qu'une demande ne doit pas être identique ou substantiellement similaire à une pétition en cours, et le processus suit le principe du premier arrivé, premier servi .

L'approbation de l'initiative de Lukaszuk exclut de fait celle de l'APP, ce qui crée un obstacle majeur pour leurs aspirations séparatistes.

Mitch Sylvestre, chef de la direction de l'APP, reconnaît que cela pourrait retarder leur projet, tout en doutant de la capacité de M. Lukaszuk d'obtenir les signatures requises.

Plan rapproché d'un écriteau avec une question référendaire en anglais avec les options de réponses oui ou non, le 12 mai 2025.

Un groupe séparatiste souhaite organiser un référendum sur la souveraineté de l'Alberta d'ici la fin de l'année.

Photo : Radio-Canada

Deux visions, deux référendums possibles

L'initiative de Thomas Lukaszuk est une proposition de politique, pouvant mener à un référendum sur le maintien de l'Alberta dans le Canada.

L'Alberta Prosperity Project, en revanche, visait un référendum constitutionnel, qui nécessiterait un seuil plus élevé, soit 20 % des électeurs dans au moins les deux tiers des circonscriptions électorales.

Un tel référendum constitutionnel serait ensuite soumis au lieutenant-gouverneur en conseil.

Danielle Smith estime qu'Ottawa doit répondre aux frustrations de la population albertaine en révisant les politiques entravant la production d'énergie provinciale.

M. Lukaszuk, pour sa part, estime que le gouvernement Smith ne devrait pas utiliser la menace de la sécession comme levier de négociation et craint que la loi sur les référendums n'ouvre une boîte de Pandore au sujet des questions électorales.

Avec les informations de La Presse canadienne

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