Zohran Mamdani a été la cible de nouvelles attaques verbales du président républicain. «Dans ce cas, nous devrons l’arrêter», a menacé Donald Trump mardi 1er juillet dans le cadre de sa visite à «l’Alcatraz des alligators», un centre de rétention construit au milieu des marécages de Floride. Dans le viseur du président américain : le candidat démocrate à la mairie de New York, qui a d’ores et déjà déclaré qu’il empêcherait les agents des services de l’immigration (ICE) «d’expulser les voisins des États-Unis», en cas de victoire.

Mardi 24 juin, l’élu local de 33 ans, qui se revendique «progressiste et musulman, a remporté la primaire démocrate pour la mairie de New York, faisant chuter l’ancien gouverneur démocrate Andrew Cuomo. Une victoire qui n’a visiblement pas plu au 47^e président des États-Unis : «Écoutez, nous n’avons pas besoin d’un communiste dans ce pays, mais si nous en avons un, je vais le surveiller de très près au nom de la nation», a-t-il prévenu.

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«Nous allons surveiller cela de très près, et beaucoup de gens disent qu’il est ici illégalement. Il est… vous savez, nous allons tout examiner. Et idéalement, il se révélera être bien moins qu’un communiste», a surenchéri Donald Trump. Le socialiste propalestinien d’origine indienne est né en Ouganda et a été naturalisé américain en 2018.

«Il veut détourner l’attention»

«Nous n’accepterons pas cette intimidation», a répondu Zohran Mamdani, voyant dans les déclarations du président une «attaque» contre la démocratie et contre les New-Yorkais qui «refusent de se tapir dans l’ombre». «Je me suis déjà habitué au fait que le président parle de mon apparence, de ma voix, de mes origines et de qui je suis. En fin de compte, il veut détourner l’attention de ce pour quoi je me bats», s’est-il défendu au cours d’une entrevue avec le média américain NBC.

Lors de l’élection municipale de la première ville américaine, en novembre, Zohran Mamdani affrontera le maire sortant Eric Adams, un démocrate marqué à droite salué par Trump, et le républicain Curtis Sliwa.