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Dans sa chronique percutante publiée le 22 juin 2025 dans le National Post, la journaliste Barbara Kay lance un appel sans équivoque à un débat national sur l’influence des Frères musulmans au Canada. Alors que les États-Unis s’apprêtent à relancer un projet de loi pour inscrire le mouvement islamiste sur la liste des organisations terroristes étrangères, Ottawa continue d’ignorer ostensiblement la question. Kay soutient que cette inaction, dans un contexte où les preuves s’accumulent, est non seulement inquiétante mais potentiellement dangereuse.
Le legs idéologique des Frères musulmans
Fondé en Égypte il y a un siècle, le mouvement des Frères musulmans incarne selon Barbara Kay une vision totalitaire de l’islam politique, équivalente dans sa visée hégémonique au communisme du XXe siècle. Elle rappelle la célèbre déclaration de son fondateur Hassan al-Banna : « Il est dans la nature de l’islam de dominer, non d’être dominé, d’imposer sa loi à toutes les nations et d’étendre son pouvoir à l’ensemble de la planète. »
Ce projet politique ne se limite pas au Moyen-Orient : il est actif dans le monde occidental, y compris au Canada, où des groupes comme la Muslim Association of Canada (MAC) se réclament explicitement du legs des Frères musulmans. C’est cette influence douce, mais structurée, que Kay dénonce comme étant trop souvent relativisée sous couvert de multiculturalisme.
Un débat avorté au Canada
En 2014, l’expert en renseignement Tom Quiggin avait déjà alerté sur la présence et l’influence des Frères musulmans au Canada, plaidant pour une enquête nationale. Mais son rapport, qualifié de diffamatoire par le Conseil national des musulmans canadiens (anciennement CAIR-CAN), fut rapidement évacué du débat public sous l’étiquette d’« islamophobie ». Depuis, toute tentative d’aborder la question est systématiquement neutralisée par le politiquement correct, observe Kay.
Pourtant, les informations disponibles ailleurs sont accablantes. En 2021, le Parlement européen a produit un rapport exhaustif sur les réseaux des Frères musulmans en Europe. Et plus récemment, un rapport classifié en France, révélé par Le Figaro, décrivait leur stratégie de conquête comme une « transformation progressive », visant l’ensemble de l’Occident, pas uniquement la France.
Ottawa dans le déni
Ce qui choque Barbara Kay, c’est l’apparent aveuglement volontaire de la classe politique canadienne. Le 6 juin dernier, le premier ministre Mark Carney a livré un discours sur le multiculturalisme devant la MAC, groupe décrit dans un rapport de l’Université George Washington comme une organisation se réclamant ouvertement de l’héritage des Frères musulmans. Pourtant, Carney a salué cette association comme étant le reflet des valeurs canadiennes.
Or, Kay rappelle que la MAC avait été ciblée en 2021 par une vérification de l’Agence du revenu du Canada, laquelle alléguait que certains de ses dirigeants et employés entretenaient des liens avec un réseau de soutien au Hamas. Malgré ces informations, Carney a délibérément choisi cette tribune pour une allocution symbolique à l’occasion de l’Aïd al-Adha.
Deux poids, deux mesures
L’année dernière, le gouvernement canadien a désigné le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) comme organisation terroriste — une décision saluée à travers le pays. Pourquoi cette sévérité ne s’appliquerait-elle pas également aux Frères musulmans, dont les ramifications (Hamas, par exemple) sont tout aussi radicales dans leurs objectifs? Pour Kay, le refus de faire le lien entre ces groupes découle d’une idéologie multiculturaliste devenue aveugle à certaines formes d’extrémisme sous prétexte d’inclusion.
Une urgence démocratique
Barbara Kay termine sa chronique en faisant un parallèle historique éclairant : à l’époque de la Guerre froide, on pouvait dénoncer le communisme sans être accusé de « marxisme haineux ». Pourquoi ne pourrait-on pas aujourd’hui débattre librement de l’islamisme politique sans risquer l’étiquette d’« islamophobe »?
Alors que le monde occidental semble redécouvrir l’importance des frontières idéologiques, Kay estime qu’il est urgent que le Canada cesse d’ignorer la question. Le moment est venu, dit-elle, de rouvrir le débat sur les Frères musulmans, leurs méthodes d’influence, et leurs objectifs avoués. Le silence, conclut-elle, n’est plus une option.
Tous les crédits pour les informations et citations reviennent à Barbara Kay, auteure de l’article original intitulé « Canada needs to have a serious talk about the Muslim Brotherhood », publié le 22 juin 2025 dans le National Post.