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AFP
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Ce lundi 23 juin, au lendemain des frappes américaines contre des sites nucléaires à Téhéran, Vladimir Poutine a reçu à Moscou le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Le chef du Kremlin doit-il forcément s'inquiéter d'une chute du régime iranien ? La montée des tensions au Moyen-Orient peut-elle s'avérer favorable à Moscou ? Entretien avec l'enseignant à l’université Paul Valéry de Montpellier et spécialiste de l'Iran, Clément Therme.
Si Vladimir Poutine n’endossera pas, comme il l’envisageait dès le 13 juin, le rôle de « médiateur afin d'éviter une nouvelle escalade des tensions », peut-il en revanche sortir vainqueur du conflit entre l’Iran et Israël ? D’un côté, le chef du Kremlin a immédiatement condamné, ce dimanche 22 juin, les frappes américaines contre des sites nucléaires en Iran. Ce lundi, il s’est en outre engagé à « apporter son aide au peuple iranien », lors d’une visite à Moscou du chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.
Mais de l’autre, le contexte géopolitique et économique semble favorable à la Russie. Montée des prix du pétrole, désengagement apparent des États-Unis vis-à-vis de la guerre en Ukraine, bouleversement de l’ordre mondial… Le chercheur associé à l’EHESS, enseignant à l’université Paul Valéry de Montpellier et auteur d’Idées reçues sur l’Iran (Le Cavalier bleu, 2025), Clément Therme, revient pour Marianne sur la position « ambivalente » – mais confortable – de la Russie.