Language

         

 Publicité par Adpathway

« Nous allons poursuivre notre dialogue » : Trump et Rubio refusent la croisade européenne contre Moscou

2 week_ago 26

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

par Raphaël Besliu pour Géopolitique Profonde, publié le 25 juin 2025

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • – Trump et Rubio rejettent l’escalade européenne contre Moscou, privilégiant la diplomatie. Washington refuse de suivre l’Europe dans sa croisade.
  • – La Maison Blanche maintient le dialogue avec la Russie, espérant rallier Poutine à la table des négociations malgré les tensions.
  • – Des sanctions ciblées sont à l’étude, comme un tarif de 500 % sur les importations de pays commerçant avec la Russie, mais avec flexibilité.
  • – Trump garde la main sur le jeu diplomatique, tandis que l’Europe risque d’alimenter une guerre sans fin avec son acharnement.

Tandis que l’Europe et Zelensky appellent à une nouvelle escalade contre Moscou, Washington choisit la lucidité.

« Le président Donald Trump rejettera les appels de l’Europe à renforcer les sanctions contre la Russie », a tranché mercredi le secrétaire d’État Marco Rubio, dans une interview exclusive accordée à Dasha Burns de Politico, en marge du sommet de l’OTAN.

Derrière cette déclaration, une ligne claire : Trump refuse de se laisser entraîner dans la croisade européenne et privilégie une diplomatie calculée plutôt qu’une guerre économique précipitée.

Une pression européenne contrée par la stratégie américaine

Zelensky et ses alliés européens espèrent durcir le ton face à Moscou, malgré les refus répétés de Poutine de s’engager sur un cessez-le-feu.

Mais Rubio met en garde :

« Si nous faisions ce que tout le monde ici veut que nous fassions, c’est-à-dire intervenir et les écraser avec davantage de sanctions, nous perdrions probablement notre capacité à leur parler du cessez-le-feu. Et alors, qui leur parlerait ? »

Pour Trump, toute décision sera prise en temps voulu, avec un objectif clair : ne pas fermer la porte à la négociation.

Maintenir le dialogue : pragmatisme plutôt que posture

Face à une rhétorique guerrière omniprésente, la Maison Blanche reste sur une ligne constante : la diplomatie doit rester possible.

Rubio affirme :

« Nous allons poursuivre notre dialogue. Si nous avons l’occasion de faire bouger les choses et de les rallier à la table des négociations, nous la saisirons. »

Sur le plan militaire, il nuance :

« Les Russes vont tenter d’obtenir sur le champ de bataille ce qu’ils ont exigé à la table des négociations… mais nous pensons qu’il leur sera beaucoup plus difficile d’y parvenir qu’ils ne le pensent. »

Ce n’est pas de la complaisance, c’est du réalisme politique : parler quand c’est encore possible, frapper quand c’est nécessaire.

Europe wants Trump to sanction Russia. Rubio says not yet. https://t.co/Amb9TIkGCh

President Donald Trump will buck Europe’s pleas to ratchet up sanctions on Russia, Secretary of State Marco Rubio said Wednesday, saying the U.S. still wants room to negotiate a peace deal.

U…

— 📱⭐Ty Buchanan⭐🌊 (@ty_buchanan) June 25, 2025

Des sanctions réfléchies, pas des gesticulations

Trump travaille avec le sénateur Lindsey Graham sur une mesure ciblée : un tarif de 500 % sur les importations issues de pays commerçant encore avec la Russie (pétrole, gaz, uranium, etc.).

Mais cette sanction, loin d’être un coup de menton, est pensée comme un levier flexible.

« Il doit y avoir suffisamment de flexibilité pour que le président puisse imposer des sanctions, et nous n’avons levé aucune de celles en place. » – Rubio

Lindsey Graham is attempting to conduct foreign policy on behalf of the President in Kiev.

He tells China to stop buying Russian oil or the United States will impose a 500% tariff.

pic.twitter.com/CfNDaGzjNc

— Ian Jaeger (@IanJaeger29) May 31, 2025

Une croisade européenne vouée à l’impasse

Rubio le dit clairement :

« S’il le fait [imposer de nouvelles sanctions], vous admettez presque que cela ne sera pas négocié de sitôt. »

Trump, lui, garde la main sur le jeu diplomatique.

Là où l’Europe s’enferme dans une logique punitive, Washington conserve ses options — sans perdre le rapport de force.

Une sortie de crise passe par la lucidité, pas par l’acharnement

La stratégie Trump-Rubio n’a pas besoin de plaire à Bruxelles. Elle part d’un constat simple : on ne négocie pas avec un adversaire qu’on cherche à asphyxier.

À force de vouloir écraser Moscou, l’Europe risque d’alimenter une guerre sans fin — et d’y perdre bien plus que ce qu’elle croit défendre.

par Raphaël Besliu pour Géopolitique Profonde


Tous les articles, la tribune libre et les commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway