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"Nos gars ont vécu l’enfer" : tout juste libérés par Kiev, les anciens prisonniers russes de retour sur le front

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D'après les informations du média d'opposition russe, « Novaïa Gazeta Europe », les anciens prisonniers de guerre russes sont immédiatement renvoyés vers la ligne de front. Une pratique pourtant proscrite par la convention de Genève, qui interdit d’employer les anciens captifs dans des opérations militaires actives.

Même après des mois de captivité dans des geôles ukrainiennes, le calvaire des soldats russes n’est pas terminé. Selon les sources du média d’opposition en exil, Novaïa Gazeta Europe, et relayées par Courrier international, nombre d’anciens prisonniers de guerre ont été « transférés dans des unités militaires », puis renvoyés vers la ligne de front. C’est notamment le cas des hommes libérés par les Ukrainiens les 25 mai et 19 mars derniers, alors qu'ils n'avaient pas été autorisés à voir leurs proches avant de reprendre le service.

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« Nos gars ont vécu l’enfer. La plupart ont des blessures par éclats [d’obus], des commotions cérébrales, des fractures mal soignées. Ils ont tous besoin de soins […] et on les envoie en première ligne », déplore une jeune femme, dans un message relayé par le journal d’opposition. Une pratique pourtant proscrite par la convention de Genève, qui interdit d’employer les anciens prisonniers de guerre dans des opérations militaires actives.

Contrat avec le ministère de la Défense

Mais d’après le décret de « mobilisation partielle » de Vladimir Poutine, publié en septembre 2022, le retour de captivité ne constitue pas un motif de libération du service. De fait, « ils passent d’abord par un interrogatoire du FSB [les services de la sécurité intérieure russes] » avant d’être renvoyés dans leurs anciennes unités, précise Ivan Chuvilyaev, le représentant de l’ONG dite Lesom, qui aide notamment les soldats à échapper à la mobilisation ou à déserter.

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Et ce dernier de poursuivre, dans les colonnes de Novaïa Gazeta Europe : « Les militaires sont obligés de signer un nouveau contrat avec le ministère de la Défense dès leur retour. Souvent, celui-ci est signé à leur place. » Et à l’issue du nouvel échange d’un millier de prisonniers « gravement blessés » entre Kiev et Moscou ce mardi 10 juin, faisant suite à un accord conclu à Istanbul une semaine plus tôt, le scénario risque de se répéter pour ces anciens captifs.

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