NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Par Faraj Alexandre Rifai
Le 18 juin 2025 à 16h21
FIGAROVOX/TRIBUNE - Tandis qu’une partie de la gauche dénonce les opérations israéliennes en Iran, l’écrivain d’origine syrienne Faraj Alexandre Rifai rappelle que c’est le régime des mollahs, et non l’État hébreu, qui est à l’origine du chaos dans la région.
Faraj Alexandre Rifai est essayiste et diplômé de l’ESSEC. Il a récemment publié Un syrien en Israël. À la rencontre de l’ennemi (Caradine, 2025).
En 1979, j’étais un jeune adolescent. Depuis la Syrie, nous avons officiellement célébré le retour de Khomeini à Téhéran et la chute du Shah, qualifié d’agent sioniste et de valet de l’Occident. Cela suffisait à justifier l’enthousiasme officiel. Soutenir les islamistes chiites, c’était, croyait-on, s’aligner contre l’axe américano-israélien. La cause palestinienne servait de catalyseur idéologique : tous ceux qui promettaient la destruction d’Israël étaient perçus comme des héros, chargés de venger «l’honneur de la Nation arabe». Mais derrière les slogans et les feux d’artifice, une partie importante de la société syrienne – y compris celle issue de milieux sunnites conservateurs – percevait déjà ce nouveau régime pour ce qu’il était : un retour au Moyen Âge. C’est une contradiction typiquement orientale : les mêmes sunnites qui…