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Nikola Meeuwsen, vainqueur du Concours Reine Elisabeth 2025: “Jamais, je n’ai reçu une telle énergie du public”

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Nous l'avons quitté la veille à pas d'heure, sur le trottoir du café d'en face (de Bozar) où il faisait la fête avec les amis de la Chapelle, nous l'avons retrouvé tout guilleret dimanche à l'aube (10h30 quand même), dans les locaux du Concours, pour cette interview à laquelle, de session en session, le premier lauréat à la bonté de se soumettre. À le voir ainsi, tout beau, avec son immense sourire, son regard de feu, son élégance naturelle, on se dit qu'il dut y avoir bien des fées, autour de son berceau…

Comment vous êtes-vous senti hier en entendant votre nom ?

Depuis tous ces mois où je ne fais rien d'autre que préparer le concours, je me suis entraîné à accepter l'idée que je ne serais pas classé, que ce serait déjà merveilleux d'arriver en finale, etc. Et donc, quand j'ai entendu mon nom, je n'arrivais tout simplement pas à le croire, c'était irréel. La joie est arrivée plus tard…

Comment décririez-vous votre expérience de retraite dans cette Chapelle que, par ailleurs, vous connaissez si bien ?

Je me suis retrouvé avec des pianistes formidables, dont certains étaient déjà des amis – Nathalia Milstein, qui fait de la musique de chambre avec mon cousin, le violoncelliste Alexander Warenberg, ou mon super ami Arthur (Hinnewinkel) –, mais c'est tout le groupe qui était incroyable ; l'ambiance était inspirante, stimulante, chaleureuse. Rien que de partager cette semaine avec un pianiste comme Masaya Kamei, c'était déjà un label !

Concours Reine Elisabeth : un palmarès inattendu mais consensuel

Vous venez d'une famille d'artiste et de musiciens ?

Mon père joue de l'alto et est professeur d'histoire de la musique, ma mère joue de la flûte traversière, mon cousin Alexander Warenberg est violoncelliste et sa sœur, Maria, est soprano (elle fut finaliste au Reine Elisabeth en 2003). Moi-même, j'ai d'abord voulu être violoncelliste, comme mon cousin Alexandre, mon modèle absolu quand j'étais petit (rire), mais Schumann a créé le déclic en faveur du piano !

Vous êtes à la Chapelle depuis trois ans, qu'y avez-vous trouvé ?

D'abord la rencontre permanente avec des musiciens d'autres disciplines, avec lesquels j'ai pratiqué énormément de musique de chambre ; ensuite, l'enseignement de deux professeurs absolument fantastiques (Frank Braley et Avo Kouyoumdjian – NdlR) ; enfin, une préparation irremplaçable au marathon du concours, avec un entraînement sur tous les fronts, le centrage sur l'essentiel, le rodage du 2e concerto de Prokofiev avec orchestre etc.

Le Néerlandais Nikola Meeuwsen remporte le concours Reine Elisabeth 2025, le Belge Valère Burnon termine 3e !

Comment avez-vous ressenti le contact avec public ?

Jamais, je n'avais ressenti une telle intensité, une telle électricité, ni reçu du public une telle énergie.

Votre expérience de l'imposé ?

Une œuvre sans cliché, libre, ouverte, mais, en dehors des solos, délicate à mettre en place. Je l'ai travaillée avec Arthur comme chef d'orchestre, et réciproquement !

Est-ce votre dernier concours ? Resterez-vous encore à la Chapelle ?

C'est sans doute mon dernier concours mais je reste encore un an à la Chapelle pour développer mon expérience avec orchestre.

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