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ANALYSE - Malgré l’absence de preuves irréfutables, le World Press Photo a choisi de destituer un photographe de la paternité de son image récompensée en 1973. Une affaire qui interroge autant sur la mémoire du photojournalisme que sur les dérives actuelles de ceux qui prétendent en défendre l’éthique.
Coupable, jusqu’à preuve du contraire. C’est le sens de la décision du World Press Photo, qui récompense chaque année, depuis 1955, les meilleures photos de presse de l’année écoulée. L’organisation a décidé de « suspendre l’attribution de la paternité d’une image historique », celle de Phan Thi Kim Phuc, prise par Nick Ut près de Trang Bang le 8 juin 1972 – sans doute l’une des dix photos d’histoire les plus connues du XXe siècle.
« Nous avons décidé de conserver le prix de 1973 pour cette photo, mais nous avons suspendu l’attribution jusqu’à ce qu’il y ait d’autres preuves », a déclaré la directrice générale du World Press Photo, Joumana El Zein Khoury, dans un entretien au quotidien Le Monde . Suspension qui n’a pas de limite dans le temps. Nick Ut, qui a aujourd’hui 74 ans, est donc dépouillé de cette récompense. Mais les ressorts de cette décision viennent écorcher une fois de plus la réputation de l’organisation néerlandaise.
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Le World Press Photo est secoué depuis…