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Ces inquisiteurs épluchent RL. On va les dépiauter à leur tour. Juste retour des choses.

J’ai survolé le conseil d’administration de ces justiciers du web. On y trouve des anciens de chez Clinton et Obama, des caciques de Wikipédia, des journaleux de la presse de gauche et des officines gouvernementales comme l’AFP. et même un ancien secrétaire général de l’OTAN. Un aréopage de grande classe.

Ils se prétendent objectifs, apolitiques et désintéressés. C’est sûrement une illusion d’optique si je les vois européistes, mondialistes, réchauffistes, provax, pro-immigration, genristes, wokistes, anti-Trump et Poutinophobes. Imbus de leurs certitudes.

Cyrano a répondu à l’égérie de cette succursale du Nouvel Ordre Mondial qu’elle n’a aucune légitimité pour enquêter sur RL et poser des questions comminatoires.

Mais ayant été mis en cause pour deux de mes articles (quel honneur !) je vais rappeler à ces délateurs, l’éthique journalistique avant que la profession ne se prostitue dans les antichambres du pouvoir et les officines de la propagande : multiplier les sources, le croiser, garder l’esprit ouvert, accepter le débat, et rejeter toutes les formes de pression.

Il se trouve que j’ai conservé d’un passé qui ne les regarde pas, des antennes dans le monde du renseignement, de la diplomatie parallèle et du mercenariat. Les infos qu’il m’arrive de sortir, avant que certaines ne soient reprises par des mainstream, ne tombent pas du ciel. Mais la protection des sources est un devoir sacré. Sauf si elles sont susceptibles de nuire à la France.

Puisque ces sycophantes fascinés par Zelensky perdent leur temps à décortiquer mes écrits, je leur rends la politesse.

L’affaire de Boutcha fut une mystification grossière comme en d’autres temps les faux charniers de Timisoara en Roumanie et les couveuses du Koweït. Qu’ils contestent cela en s’appuyant sur les télés serviles du NWO permet de jauger leur crédibilité.

À l’époque, les Russes ne maîtrisaient pas la guerre des images ou ne lui n’accordaient pas assez d’importance. Échaudés par des massacres mis en scène où des morts barbouillés de ketchup se relevaient après qu’on ait oublié d’éteindre les caméras, et des cadavres déterrés des cimetières, à demi momifiés comme à Izium, ils ont appris à démonter les films d’horreur des Ukronazis. Lesquels sont dès lors passés à des mises en scène moins gore et plus crédibles.

Le parti pris de Newsguard reproduit l’enfumage des médias rampants qui ne cessent de s’auto-congratuler en se citant les uns les autres. Se référant à des désinformateurs progressistes tels que Bellingcat. Y ajoutant la BBC organe servile d’un État cobelligérant, et « Le Monde » dont nul n’ignore l’idéologie ultragauchiste, dissimulée derrière des grands mots pour se la péter intello.

Quant aux boucliers humains utilisés par les néonazis ukrainiens, à la manière des terroristes du Hamas, les témoignages abondent. Non seulement ceux provenant de mercenaires que j’ai interviewés, ici et là, mais aussi des médias mainstream qui, dans l’urgence, n’ont pas réussi à truquer correctement des images caviardées assorties de commentaires spécieux.

Difficile de cacher qu’en Ukraine comme à Gaza, n’en déplaise aux cerbères de la doxa, des logements privés, des écoles, des hôpitaux, des dispensaires, des commerces, des lieux de culte, servent d’arsenaux, où l’on stocke armes et munitions. Et s’ils sont bien placés, sont utilisés comme postes de tir. Attirant des ripostes ennemies. Qu’on présentera comme la tuerie de malheureux civils innocents. Sacrifiés, contraints et forcés, par des reîtres de leur propre peuple.

L’emphase, l’arrogance et les références de Newsguard démentent les vertus qu’ils s’attribuent

Ces tartufes prétendent, dans leur déclaration de foi pompeuse et cauteleuse, trouvée sur Wikipédia dont ils ont fait leur bible, que seuls les faits les intéressent. Pas les opinions. Sans blague ? Parce qu’il n’y aurait aucune interaction entre la présentation des faits, l’interprétation qu’on en donne et l’opinion qu’on exprime ?

L’écriture en elle même est révélatrice, le choix des mots n’est pas innocent. Écrire Kyiv au lieu de Kiev est un signe de déférence envers Zelensky, qu’on continue à présenter comme le président qu’il n’est plus depuis quinze mois.

Insister lourdement sur les poursuites menées contre Netanyahou par l’islamiste Karim Ahmed Khan, comme si le premier ministre israélien était un voleur de bicyclettes, relève de la même tromperie que la présentation comme des délinquants de droit commun de Français honnêtes, condamnés pour délit d’opinion ou d’intention. Ou encore la mise en avant de posts provocateurs, considérés comme exprimant la doctrine d’un site qui ne dispose pas de modérateurs 24/24.

On ne peut se prévaloir d’une quelconque honnêteté intellectuelle quand on qualifie d’assassinat l’élimination d’un terroriste, et d’exécution celle d’un otage. Comme quand on évoque les « Palestiniens » qui n’existent en tant que proto-nation qu’en Jordanie. Ou quand on traite avec des couinements de réprobation, l’élimination d’un djihadiste ou d’une racaille armée, en estompant les centaines d’égorgements commis par des islamo-mafieux. Dont on dissimule soigneusement les identités.

L’audiovisuel est encore plus explicite. Les pseudo journalistes, vrais propagandistes, ne peuvent contrôler leurs mimiques, leurs rictus de haine et leurs sourires de connivence selon l’interlocuteur, le ton de leur voix et la gestuelle qui enrobe des propos téléguidés et des questions orientées. Mais les fact checkers auto désignés, dégoulinants de moraline, manquent de sagacité. Puisqu’ils ne remarquent rien.

Les Guards ont copié la dystopie d’Orwell en créant un système de notations avec des sigles que les moteurs de recherche devraient adopter, afin de valoriser les larves politiquement correctes et fustiger les réfractaires à la doxa.

Ces gens évaluent (de quel droit ?) chaque site sur la base de neuf critères soi disant apolitiques, qui empestent le mondialo-gauchisme écolo, et lui attribuent un score de confiance de 0 à 100. Je ne demande qu’à leur servir le même potage à l’arsenic. Après avoir pris connaissance de leur modus operandi et de leurs écrits émétiques, je leur octroie des valeurs négatives sur la crédibilité, la probité et l’objectivité.

Ils ne font pas de politique, mais les sites qu’ils ciblent sont évalués en fonction de leur idéologie, et de l’obstination des webmasters à ne pas tenir compte des observations qu’ils leur font. Entre infantilisation et prises de tête, mise au pilori et dénonciation publique par la camarilla des prétendus détenteurs de la vérité.

Ils ne font pas de politique mais leurs « analystes » (nommés et rétribués par qui ?) évaluent les sites de réinformation et établissent des fiches d’appréciation à la légalité douteuse.

Autant que je sache, la CNIL exige une certaine transparence pour les fichiers numériques que les services étatiques ont le droit de constituer. Quand aux fichiers privés, ils sont soumis à l’autorisation des gens qu’on y incorpore.

Ils ne font pas de politique mais ces argousins de l’info s’arrogent le droit de questionner les personnes qui s’écartent des critères de la bonne pensée progressiste… Avec cette terrible punition pour les réfractaires : Les montrer du doigt et les clouer au pilori, pour les mettre au ban de la société médiatique. De quoi faire trembler les moutons de Panurge et impressionner les ratatinés du cortex.

Par ailleurs, à leur façon de sélectionner les sujets houleux, de tourner leurs suspicions en forme d’accusations insidieuses, et d’exiger des réponses à des questions rhétoriques, il est permis de se demander, sans être exagérément parano, si nos ennemis idéologiques ne s’engagent pas dans l’engrenage provocation – délation – répression, dont la plupart des organes de réinformation sont la cible. Puisque, en leur répondant clairement, les polémistes s’auto-désignent à la vindicte des tribunaux politiques.

Quant ils se lâchent, ça frôle l’ivresse surréaliste

Ainsi ils insistent pour que RL reclasse des articles d’opinion, ou d’informations ne leur convenant pas, en « point de vue » ou « coup de gueule » parce que les lecteurs sont trop cons pour faire la différence entre les éléments factuels, les opinions argumentées et les polémiques endiablées ! Leur allergie à l’humour et au second degré, est la pathologie des cuistres, des idéologues rassis et des imbéciles instruits.

Quant à leur mise en demeure pour connaître les noms des généreux donateurs de RL, et le fonctionnement du réseau de Résistance, ça nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire. Grands manteaux de cuir noir, borsalinos de traviole et Citroën traction avant. Être Adolfo Ramirez ne serait-ce qu’un jour, le rêve… Pour intimider ? Dominer ? Se faire mousser ? De quel droit s’arrogent-ils ces pouvoirs d’investigation et de coercition ?

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/