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Nayib Bukele ironise sur une mise en scène pro-migrants sur les podiums de la Fashion Week

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Le Président salvadorien Nayib Bukele a ironisé samedi en disant qu’il pourrait envoyer des prisonniers en France, après un défilé à la tonalité politique à la Fashion Week de Paris avec des mannequins ressemblant à des détenus.

Le styliste Willy Chavarría, d’origine mexicaine et né aux États-Unis, a présenté vendredi à Paris un défilé où il a fait agenouiller des hommes vêtus de t-shirts et de shorts blancs, les mains dans le dos, un symbole en l’honneur des étrangers expulsés sous l’administration de Donald Trump.

We’re are ready to ship them all to Paris whenever we get the green light from the French government. https://t.co/nN54hHgEd9

— Nayib Bukele (@nayibbukele) June 29, 2025

« Nous sommes prêts à les envoyer à Paris »

Les vêtements ressemblaient à ceux qui sont imposés aux détenus du Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), la prison de haute sécurité construite par le président du Salvador pour incarcérer des membres de gangs et devenue un symbole de sa guerre contre les bandes criminelles des maras.

Des prisonniers sont assis au pénitencier de haute sécurité CECOT (Centre d’hébergement obligatoire des terroristes) le 4 avril 2025 à Tecoluca, San Vicente, au Salvador. (Alex Peña/Getty Images)

« Nous sommes prêts à les envoyer à Paris dès que nous recevrons le feu vert du gouvernement français », a raillé samedi M. Bukele en réaction à une vidéo du défilé montrant les mannequins agenouillés.

Le Secrétariat de presse de la présidence salvadorienne a estimé que le défilé de mode « rendait hommage aux criminels emprisonnés au Cecot », louant la « position ferme » du chef de l’État.

Les homicides à des niveaux historiquement bas

Depuis mars 2022, M. Bukele mène une offensive contre les gangs dans le cadre avec l’instauration d’un état d’urgence qui permet les arrestations sans mandat judiciaire.

Sous ce régime, environ 86.000 personnes accusées d’être membres ou complices de gangs ont été arrêtées, dont environ 8000 ont été libérées après avoir été reconnues innocentes, selon le gouvernement, bien que des groupes humanitaires affirment qu’elles restent surveillées.

Sa guerre contre la criminalité, qui a fait chuter les homicides à des niveaux historiquement bas, lui vaut une grande popularité. Toutefois, l’état d’urgence est critiqué par les organisations de défense des droits humains.

« Je me fiche qu’on me traite de dictateur », a-t-il affirmé le 1er juin dernier lors d’un discours à la nation, selon le JDD. « Je préfère qu’on me traite de dictateur plutôt que de les voir tuer des Salvadoriens dans les rues », a-t-il ajouté.

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