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Les frappes sur l'Iran, suivies de condamnations ou de salutations à travers le monde, scindent comme toujours le monde en deux : les « démocraties » contre les « dictatures ». Et les premiers édictent les règles pour les seconds, sans évidemment s'y contraindre eux-mêmes. Bref, un grand classique des « néoconservateurs », courant né aux États-Unis, dont Natacha Polony, notre éditorialiste, rappelle la nature... et les échecs.
Benyamin Netanyahou remercie Donald Trump et Donald Trump remercie Dieu. Dans le reste du monde, l’Argentine et l’Ukraine soutiennent les frappes. L’Europe et le Canada appellent à la désescalade tout en soutenant l’objectif de destruction des capacités nucléaires de l’Iran, mais l’Espagne, l’Inde, le Mexique, l’Australie, l’Afrique du Sud ou la Turquie se prononcent pour un arrêt pur et simple du conflit sans désigner de coupable, ce qui est une façon feutrée de refuser le récit occidental. Enfin, le Brésil et tout le reste de l’Amérique latine, la Chine, l’Arabie saoudite et bien sûr la Russie condamnent l’attaque israélienne et l’intervention américaine. Une illustration de la nouvelle partition du monde qui s’affirme à chaque crise internationale sans que les chantres du messianisme occidental semblent en tirer la moindre leçon.