Language

         

 Publicité par Adpathway

Nanaimo envisage de bannir les espèces envahissantes

2 week_ago 16

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Ville de Nanaimo pourrait rejoindre la liste des municipalités ayant interdit la vente et la distribution de plantes envahissantes, en l’absence de régulation provinciale en la matière.

Lundi, des conseillers municipaux étudieront un rapport de la Ville qui recommande un règlement municipal pour interdire certaines espèces envahissantes de la liste de l'Invasive Species Council of BC (ISCBC), dont des vignes et des fleurs domestiques communes comme le lierre, la gypsophile et les digitales pourprées.

Plus de 60 % de nos plantes envahissantes sont plantées intentionnellement, explique la directrice générale de l'ISCBC,Gail Wallin, qui se réjouit de la démarche de la Ville de Nanaimo.

Le rapport municipal dit que les plantes envahissantes peuvent nuire à l’environnement, à la santé humaine et même à l’économie. Elles peuvent prospérer sur terre et dans les environnements aquatiques et avoir un impact sur la biodiversité et les habitats naturels, précise-t-il.

Depuis que les plantes ont été introduites, elles ont peu de prédateurs naturels et ont tendance à grossir rapidement, surpassant les plantes indigènes. Elles peuvent être difficiles à gérer, même avec une approche à long terme.

Les plantes envahissantes peuvent endommager des infrastructures, modifier les débits d’eau et devenir des risques d’incendie, selon le rapport.

Celui-ci précise également que les régulations provinciales comme la Weed Control Act proposent des listes d’espèces envahissantes dépassées et peu de mesures coercitives, mais le ministère des Forêts examine la loi actuelle concernant la vente de plantes envahissantes et de leurs graines en Colombie-Britannique.

Il y a d’autres municipalités qui ont instauré des interdictions, notamment Squamish et Oak Bay. Il y a un besoin de règles provinciales plus fortes concernant les espèces envahissantes, estime Gail Wallin. Beaucoup de ces plantes peuvent être trouvées dans des pépinières à travers la Colombie-Britannique, en tant que telles ou dans des paniers ornementaux, ajoute-t-elle.

Nom latin contre nom commun

Le coordonnateur des opérations de Green Thumb Nursery, à Nanaimo, Walter Pinnow, assure que son entreprise ne vend pas de plantes envahissantes, même si certains clients les demandent.

On vient d’avoir un client qui nous a demandé de la digitale, dit Walter Pinnow, ajoutant que d'autres demandent souvent de la chicorée, une plante à petites fleurs bleues que l'on voit sur le bord des autoroutes de la province.

Les jardiniers ne savent pas toujours que beaucoup de fleurs qu’ils voient sont envahissantes, dit Walter Pinnow.

Il soutient le rapport et la création d’un règlement municipal pour bannir les plantes envahissantes, mais s’inquiète de la régulation et des mesures coercitives. Qui va mettre cela en œuvre? L'industrie va-t-elle s'en charger elle-même?

Walter Pinnow recommande à la Ville de faire la liste des plantes sous leur nom latin, si le règlement est adopté, plutôt que d'utiliser leurs noms communs.

Avec les informations de Maryse Zeidler

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway