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Mutilations dentaires sur plus de 400 Marseillais : la Cour de cassation se prononcera sur l’affaire Lionel Guedj le 12 juin

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Par Le Figaro avec AFP

Il y a 16 minutes

Le jeune chirurgien-dentiste avait sévi entre 2006 et 2012.

Le jeune chirurgien-dentiste avait sévi entre 2006 et 2012. MARTIN BUREAU / AFP

Près de 400 victimes issues des quartiers populaires de Marseille avaient été mutilées par le chirurgien-dentiste Lionel Guedj avec l’aide de son père. Le premier avait écopé de huit ans d’emprisonnement.

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La Cour de cassation se prononcera le 12 juin dans l'affaire de Lionel Guedj, un dentiste marseillais condamné à huit ans d'emprisonnement pour avoir mutilé quelque 400 patients des quartiers populaires de la ville.

La haute juridiction a examiné mercredi matin les pourvois contre la condamnation, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence le 20 octobre 2023, de Lionel Guedj et de son père Jean-Claude Guedj, pour «violences suivies de mutilation ou d'infirmité permanente, escroqueries aux organismes sociaux et faux et usage de faux». Jean-Claude Guedj alias «Carnot» s'était vu lui infliger 5 ans d'emprisonnement. Si la Cour de cassation rejetait les pourvois le 12 juin, les peines seraient définitivement confirmées.

Installé dans un des quartiers les plus pauvres de Marseille de 2006 à 2012, le cabinet de Lionel Guedj, jeune chirurgien-dentiste, était «une machine à fric fonctionnant à plein régime», avait dénoncé l'accusation lors du procès en appel en mai et juin 2023. Son père Jean-Claude Guedj, dentiste en fin de carrière, a lui été condamné pour avoir prêté main-forte à son fils.

Vies gâchées

Ce sont 374 victimes au total qui ont été reconnues dans cette affaire, dont un grand nombre a témoigné, à la barre, de leur calvaire, avec des souffrances toujours d'actualité pour certaines, des vies gâchées, des relations sociales interdites. Mercredi, l'avocat général à la Cour de cassation s'est prononcé pour le rejet des pourvois, sauf sur un moyen soulevé par le Fonds de garantie des victimes (FGTI) relatif aux dispositions civiles de l'arrêt.

Le haut magistrat a estimé en particulier que les faits n'étaient pas prescrits. En effet selon lui, la prescription (triennale à l'époque) a été suspendue à la suite d'un «obstacle de fait insurmontable et assimilable à la force majeure»: le fait qu'il était impossible, pour les victimes et la justice, de soupçonner que les extractions de dents avaient été réalisées sans raison médicale.

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