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Le hockey s'est professionnalisé depuis une quinzaine d'années. Les staffs se sont élargis. Les clubs ont des exigences de plus en plus élevées. Les joueurs ont dû se mettre au diapason. Les Red Lions ont évidemment toutes les motivations pour soulever des fontes et suer durant des heures d'entraînement. Mais les joueurs de club ont souvent une vie en dehors du hockey. Un boulot, voire des enfants.
En plus, la Carlsberg 0.0 Hockey League présente un solide inconvénient au niveau de l'agenda. Cette saison, le premier tour n'a duré qu'onze semaines alors que la deuxième partie s'est échelonnée sur 10 semaines. Pourtant, les joueurs doivent s'entretenir durant les 52 semaines de l'année.
"En période de championnat, nous passons neuf heures sur le terrain d'entraînement avec notre stick en main. On ajoute encore les deux heures 'de match'", commence le défenseur du Watducks, Guillaume Van Marcke qui aurait pu avoir une carrière en Red Lion, mais son corps l'a trahi. Il s'est recentré à 100 % sur son job au Watducks. À 25 ans, ce défenseur est un athlète complet. Il fait d'ailleurs souvent la différence grâce à ses aptitudes physiques.
"En plus du terrain, nous recevons un programme de musculation. Le kiné du club en fournit à chaque joueur. Moi, j'ai un kiné personnel qui me suit." On ajoute donc une à deux séances, c'est-à-dire plus ou moins deux heures. Pour les Red Lions, on double la charge lors des hautes périodes.
Le corps, c'est leur outil de travail. Comme pour tous les sports de balle, le hockey cherche la balance idéale entre l'explosivité, l'endurance et la force pure. "Tu ne peux pas privilégier un des trois axes, insiste Guillaume Van Marcke qui a une musculature fort développée de manière naturelle. Moi, j'ai la chance d'avoir de bonnes aptitudes physiques. Quand j'ai une période plus creuse, j'aime marcher, faire des randonnées ou des treks. Ainsi, je diversifie les efforts. Je joue aussi au tennis, au padel et à d'autres sports."
De juin à juillet, nous recevons un programme physique. Nous sommes libres de le suivre. Mais, à la reprise, nous devons passer un test. Si nous le ratons, nous ne pouvons pas jouer les matchs."
Les périodes creuses sont rares. De juin à fin juillet, les joueurs sont livrés à eux-mêmes tout comme durant le mois de décembre. "Si on prend une saison classique, on reprend les entraînements collectifs au début du mois d'août. De juin à juillet, nous recevons un programme physique. Nous sommes libres de le suivre. Mais, à la reprise, nous devons passer un test. Si nous le ratons, nous ne pouvons pas jouer les matchs." Cela arrive parfois. Le joueur doit alors réussir les tests pour intégrer pleinement l'équipe. Au Watducks, le constat est le même durant le break hivernal. "Parfois, nous avons les tests aussi, mais Jean Willems ne les fait pas toujours."
Les corps des hockeyeurs sont donc fort sollicités, ce qui rend les 'extras'plus limités. "Nous sommes bye les lundis et jeudis. Si on veut, on peut courir au bois le lundi. Mais, nous devons éviter de surcharger le corps. L'an passé, je m'étais inscrit à un demi-ironman. Je me suis blessé un peu avant. Sur un match de 70 minutes, nous courons entre 9 et 11 kilomètres. Nous veillons à avoir un entraînement avec le même volume d'intensité. Vous comprendrez que nous n'avons pas besoin de rajouter des séances de running au bois."
Le joueur qui reste fit toute l'année est non seulement celui qui trouve le bon équilibre entre endurance, explosivité et masse musculaire, mais également celui qui observe une discipline au niveau de l'hygiène alimentaire sans oublier le sommeil. "Nous avons une liberté totale. Certains sont suivis par un nutritionniste. Moi, je fais attention à mon alimentation. À certains moments de l'année, nous sommes plus intransigeants. Chacun met ce qu'il veut derrière cette intransigeance. Nous avons aussi besoin de moments plus festifs. Tout est toujours une question d'équilibre." L'excès n'est jamais bon. "Nous savons ce que nous devons faire pour performer au plus haut niveau le jour J."
Pour Guillaume Van Marcke et le Watducks, le jour J, c'est ce week-end à l'occasion des demi-finales de play-off. La charge sera plus lourde car les Waterlootois jouent la manche aller samedi à 15 h et la manche retour tout juste vingt-quatre heures plus tard.
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