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Municipales 2026 : Mathilde Panot affirme que les maires LFI élus désarmeront leur police communale

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La chef de file des députés LFI Mathilde Panot.

La chef de file des députés LFI Mathilde Panot. LUDOVIC MARIN / AFP

Invitée dimanche de BFMTV, la chef de file des députés Insoumis a également annoncé que les édiles mélenchonistes démantèleront certains systèmes de vidéosurveillances.

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Tollé après les propos de Mathilde Panot. À neuf mois des élections locales de 2026, lors desquelles La France Insoumise (LFI) espère renforcer sa présence dans les conseils municipaux, la chef de file des députés LFI a suscité une vive polémique ce dimanche, en déclarant sur BFMTV que les maires mélenchonistes élus au printemps prochain désarmeraient les polices municipales dans les communes où elles sont équipées.

En contrepartie, le mouvement de gauche proposera que les agents concernés «soient réintégrés dans la police nationale», au bénéfice de la «police de proximité». Une prise de position controversée, formulée en réponse au projet de loi porté par François-Noël Buffet, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, qui entend «accroître les compétences des policiers municipaux» afin d’adapter leur cadre juridique «aux nouvelles réalités de l’insécurité», a-t-il dit ce dimanche dans Le Parisien.

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Autre annonce qui risque de faire grand bruit : alors que le gouvernement «préconise aussi un usage élargi des technologies de captation d’images», en «donnant aux gardes champêtres l’accès aux images de vidéoprotection et à l’usage de caméras-piétons dont disposent déjà les policiers municipaux», l’élue du Val-de-Marne s’est montrée radicalement opposée à cette philosophie. Et plaide plutôt pour le démantèlement de certains systèmes de vidéosurveillance. «Il faut voir dans le cadre des contrats, mais je ne suis pas favorable à ce qu’on mette des caméras partout, qui n’ont jamais prouvé leur utilité», a développé Mathilde Panot, confirmant ainsi que les futurs maires LFI mettront en œuvre un plan pour enlever les équipements numériques déjà installés.

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Dans une séquence au ton véhément et au raisonnement parfois confus, la parlementaire a poursuivi : «Ne faites pas semblant que c’est extrêmement choquant de proposer ça. Tous ceux qui ont mis de la police municipale à tout-va, qui l’ont surarmé à tout-va et qui ont mis des caméras de surveillance, qu’est-ce que ça a créé ? Qu’est-ce que ça a créé ? Ce ne sont pas des solutions», a-t-elle lancé, sans donner le début d’une réponse à la question qu'elle avait fait mine de poser. Puis d’associer cette politique soi-disant néfaste aux opérations «place nette» lancées sous l’impulsion de Gérald Darmanin, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, pour renforcer la lutte contre le trafic de drogues dans les quartiers sensibles.

Une pique qui n’a pas échappé à celui qui est désormais ministre de la Justice. «Traduction : avec cette gauche, vous n’aurez plus le droit à la sécurité. La gauche sans le peuple», a épinglé le garde des Sceaux sur X. Sur fond de rivalités croissantes au sein du bloc central en vue de la présidentielle de 2027, le maire du Havre (Seine-Maritime), Édouard Philippe, déjà candidat déclaré à l’Élysée, lui a rapidement emboîté le pas : «Aux électeurs de ne pas tomber dedans», a tancé l’ancien premier ministre. Du côté des Républicains, Valérie Pécresse, la patronne de la région francilienne, a elle aussi fustigé la posture de LFI qui «fait le choix de l’insécurité dans nos communes !». «On comprend mieux pourquoi ils souhaitent mettre à terre notre bouclier de sécurité avec les communistes. Aux municipales, nous ferons tout pour leur faire barrage», promet l’ancienne candidate à la présidentielle.

Reste que les déclarations de Mathilde Panot ont également été vilipendées par certaines figures de gauche. Parmi elles, le maire socialiste de Montpellier (Hérault) Michaël Delafosse, en guerre ouverte de longue date avec les Insoumis. «L’armement de la police municipale lui permet d’intervenir en tout lieu, seule ou aux côtés de la police nationale, elle peut, en cas de danger évident, agir pour protéger mais aussi pour se protéger en légitime défense», a-t-il écrit sur le même réseau social, ajoutant au passage que «la vidéo protection permet à la police nationale sous l’autorité judiciaire d’identifier les auteurs et de rendre justice aux victimes». Une controverse qui, sans nul doute, continuera d’alimenter le débat politique en début de semaine.

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