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Municipales 2026 : Emmanuel Grégoire remporte la primaire socialiste à Paris, un désaveu pour Hidalgo

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L’ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo a battu ses deux concurrents, Rémi Féraud et Marion Waller, à l’issue d’un vote des adhérents de la fédération parisienne du PS.

Un militant lance à la petite foule de militants socialistes : «Anne Hidalgo a reconnu la victoire d’Emmanuel Grégoire!». Hourra de joie au pied de la Rotonde Stalingrad lundi soir. «On revient de loin», souffle une cadre socialiste. Quelques instants plus tôt, peu avant minuit, la fédération parisienne du PS venait de confirmer qu’Emmanuel Grégoire avait remporté la primaire socialiste avec 52,61% des voix (807 voix), contre 44,33% pour Rémi Féraud (680 voix) et 3% pour Marion Waller (46 voix).

L’ex-premier adjoint obtient donc la tête de liste des socialistes à Paris pour les élections municipales de 2026. Il s’offre aussi - même s’il ne le dit pas - une belle revanche sur Anne Hidalgo au cœur de cette nuit caniculaire parisienne, à l’image de la campagne : étouffante de bout en bout tant elle a été incomprise et fratricide pour les socialistes parisiens.

«Irrationnel»

Jusqu’à la fin, la maire aura mené campagne tambour battant contre son ex-premier adjoint, plutôt apprécié, et qu’elle avait pourtant pris sous son aile en 2018, lorsqu’il avait succédé à Bruno Julliard. Longtemps pressenti pour prendre la suite, adoubé par l’édile en privé, Emmanuel Grégoire avait fini par tomber en disgrâce à l’Hôtel de Ville. La maire sortante lui reprochait d’être trop pressé, de chercher à s’émanciper trop vite, au point d’évoquer une «trahison» de la part son bras droit.

La tension était devenue telle que son numéro 2 avait profité de la dissolution en juin 2024 pour quitter le navire en se faisant élire député de Paris. Quelques mois plus tard, alors qu’elle confirme qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat, Anne Hidalgo soutient officiellement la candidature de Rémi Féraud. Personne ne l’avait vu venir. «C’est irrationnel», concédait un proche de la maire.

En coulisses, elle incite les maires d’arrondissement à mouiller la chemise pour leur collègue sénateur. Lors du dernier débat entre les trois candidats la semaine dernière, elle s’invite même à la tribune pour défendre son poulain. Cela n’aura pas suffi. «Je félicite Emmanuel Grégoire pour sa désignation. Merci à Rémi Féraud pour sa belle campagne», a-t-elle fait savoir dans un très sobre communiqué, quelques instants avant la publication des résultats officiels.

Devant les militants socialistes, et dans un souci d’apaisement, l’ex-premier adjoint a, lui, fait applaudir la maire. «Je remercie Anne Hidalgo. C’est à ses côtés que j’ai appris l’amour de Paris, que j’ai appris que la politique était faite de convictions et de détermination. Son soutien sera essentiel pour la suite», a-t-il assuré, tout en affirmant qu’il sera «le défenseur de son bilan».

«Le plus dur commence»

Reste à savoir quelle sera l’attitude de la maire dans les prochains jours. Jusqu’à présent, Anne Hidalgo a toujours fait savoir qu’elle « ferait » ce qu’elle «voudrait» en cas de victoire d’Emmanuel Grégoire à la primaire. La défaite de Rémi Féraud révèle cependant au grand jour sa faible influence sur la fédération socialiste parisienne qu’elle avait pourtant à sa cause depuis sa première élection en 2014. Comme un signe du début de la fin du règne qui s’achèvera en 2026.

Si la fête se poursuivait dans la nuit de Paris lundi soir, «le plus dur commence», de l’aveu d’Emmanuel Grégoire. La nouvelle tête de liste sait qu’elle ne disposera pas d’un boulevard jusqu’à l’Hôtel de ville. Sa rivale de droite, Rachida Dati, arrive en tête des intentions de vote autour des 30% au premier tour. À gauche, les écologistes, les Insoumis et les socialistes sont tous jaugés au coude-à-coude entre 15% et 20%.

«Dès demain, nous organiserons le rassemblement de la gauche pour réinstaller le leadership», a promis Emmanuel Grégoire. «Unité, unité!», ont réclamé les militants, même si le candidat a toujours affirmé qu’il refuserait une alliance avec La France Insoumise, au premier comme au second tour. «Une fois qu’on aura réussi à rassembler la gauche, nous affronterons la droite, et l’extrême droite», a martelé la nouvelle tête de liste des socialistes.

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