À Marseille, l’une des plus vieilles villes de France, l’esprit de concorde du Nouveau Front populaire né il y a un an semble relever aujourd’hui de la préhistoire. À quelques mois des élections municipales, les Insoumis ont officiellement annoncé vouloir faire cavalier seul, quitte à se présenter contre le maire sortant, Benoît Payan (ex-PS). «On se positionne clairement comme une alternative au Printemps marseillais», a indiqué la semaine dernière un porte-parole de LFI à l’AFP. Cette large coalition composée notamment de socialistes, communistes et écologistes a remporté les élections en 2020.

Cette annonce vient enterrer le faible espoir qui existait encore de réconcilier deux camps qui n’ont pas retenu leurs coups l’un envers l’autre ces derniers mois, au sens propre comme au figuré. Une peine de deux ans de prison avec sursis probatoire a ainsi été requise la semaine dernière contre Sébastien Jibrayel, ancien adjoint socialiste de Benoît Payan, poursuivi pour des violences contre deux…