MOUNOUNA FOUTSOU, Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle officialise la cogestion public-privé des centres CFPS lors d’une Assemblée générale élective historique le 3 juillet 2025 au GECAM. Cette officialisation du partenariat public-privé dans la formation professionnelle révèle des chiffres impressionnants : plus de 1000 employés déjà formés et certifiés, 13 référentiels élaborés, et des travaux avancés à 23% à Douala et 55% à Edea. Une transformation révolutionnaire qui repositionne le Cameroun à l’avant-garde de la formation professionnelle africaine et concrétise la vision présidentielle.

Cogestion CFPS ► MOUNOUNA FOUTSOU lance partenariat historique

L’Assemblée générale élective organisée dans la prestigieuse salle André Siaka du GECAM marque un tournant décisif pour la formation professionnelle camerounaise. MOUNOUNA FOUTSOU préside cette cérémonie historique qui officialise définitivement la cogestion public-privé des Centres de Formation Professionnelle Sectoriels de Douala et Edea.

« Former ne suffit pas. Il faut former utile », déclare Célestin TAWAMBA, président du GECAM, soulignant l’importance stratégique de cette révolution pédagogique. Cette philosophie pragmatique guide le projet de mise en place des deux centres financés par l’Agence française de développement dans le cadre du Contrat de désendettement et développement.

Le ministre exprime sa gratitude particulière lors de cette première sortie officielle en qualité de MINEFOP par intérim. « C’est d’ailleurs, pour marquer cet engagement personnel que j’ai tenu à choisir ma première sortie de MINEFOP par intérim, à l’occasion de cette rencontre historique consacrée aux CFPS de Douala et Edea », confie MOUNOUNA FOUTSOU avec émotion.

Sophie MBENOUN, coordinatrice du projet, présente un bilan remarquablement encourageant structuré autour de trois composantes stratégiques principales. Le lancement et la phase transitoire, l’appui au pilotage et au suivi, ainsi que l’appui à la mise en place effective des CFPS constituent les piliers de cette transformation.

Les travaux de construction affichent un avancement significatif de 23% à Douala et 55% à Edea, confirmant la progression constante de cette infrastructure stratégique nationale. Ces pourcentages témoignent de l’engagement gouvernemental dans la concrétisation de ce projet d’envergure continentale.

La formation a déjà produit des résultats concrets spectaculaires avec plus de 1000 employés d’entreprises camerounaises et françaises formés et certifiés dans divers modules spécialisés. Cette performance exceptionnelle démontre l’efficacité opérationnelle du dispositif mis en place.

Les formations couvrent des secteurs économiques cruciaux pour l’émergence camerounaise : mécatronicien automobile, technicien en froid industriel, électromécanicien de maintenance industrielle, mécanicien réparateur des véhicules et engins industriels, conducteur professionnel de véhicules lourds, contrôleur technique des véhicules, gestionnaire d’entreprise de transport routier, spécialiste en technique logistique, chef de quai et magazinier.

Cette diversification sectorielle garantit l’adéquation parfaite entre les compétences développées et les besoins réels exprimés par le tissu économique national et régional.

Partenariat public-privé ► Signature mémorandum GECAM transformateur

La signature solennelle du mémorandum d’entente entre MOUNOUNA FOUTSOU pour le MINEFOP et Célestin TAWAMBA pour le GECAM matérialise officiellement le partenariat public-privé révolutionnaire. Cette cogestion innovante s’appuie rigoureusement sur le Groupement d’intérêt public, statut juridique adopté conformément aux lois camerounaises N°2010/023 du 21 décembre 2010 et N°2018/010 du 11 juillet 2018.

« Les attentes des entreprises sont fortes et légitimes », affirme le président du GECAM, exprimant sa satisfaction profonde de voir son organisation stratégiquement associée au projet gouvernemental. Cette collaboration garantit l’adéquation optimale entre formation dispensée et besoins réels du marché de l’emploi contemporain.

L’élection démocratique des organes de gouvernance constitue l’étape cruciale de cette assemblée générale historique. Chaque GIP élit démocratiquement un président, vice-président, commissaire aux comptes, rapporteur et 10 membres stratégiquement répartis entre secteurs public (3 représentants) et privé (7 représentants). Cette gouvernance participative assure la représentativité équitable de tous les acteurs économiques concernés.

Les CFPS de Douala se spécialisent prioritairement dans l’agro-industrie tandis qu’Edea se concentre méthodiquement sur la maintenance industrielle, le transport et la logistique. Cette spécialisation sectorielle intelligente optimise l’efficacité pédagogique selon les besoins économiques régionaux spécifiques et les avantages comparatifs territoriaux.

Les maires de Douala et Edea ont exprimé leur engagement total dans l’accompagnement de cette initiative transformatrice. Leur présence active témoigne de l’appropriation locale de ce projet d’envergure nationale et de leur détermination à résoudre les défis de l’adéquation formation-emploi.

MOUNOUNA FOUTSOU souligne que cette première sortie officielle en qualité de MINEFOP par intérim au GECAM témoigne de l’importance capitale accordée à ce projet révolutionnaire. « C’est la révolution de la Formation Professionnelle voulue par le Chef de l’État, SEM Paul BIYA, qui est en marche », déclare-t-il avec une conviction palpable.

Le projet s’inscrit harmonieusement dans la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 et la Vision Cameroun 2035. Cette approche holistique vise un changement de paradigme fondamental pour orienter davantage les jeunes vers la formation professionnelle parfaitement adaptée aux besoins économiques contemporains.

Les 16 conseillers-formation déjà méthodiquement formés constituent le noyau pédagogique d’excellence de ces centres révolutionnaires. Cette expertise locale soigneusement développée garantit la durabilité et la qualité exceptionnelle de l’enseignement dispensé aux futurs apprenants.

Le statut GIP offre des avantages considérables : souplesse dans les missions de coordination, gouvernance participative, développement local, autonomie financière, exonérations fiscales, gestion privée et services marchands. Ces atouts positionnent les CFPS comme des institutions d’avant-garde.

La coopération franco-camerounaise trouve ici une illustration parfaite de son efficacité. L’Agence française de développement accompagne constamment ce processus de développement du capital humain national, confirmant la solidité du partenariat bilatéral.