Terrible découverte ce lundi 7 juillet 2025 dans la petite commune d’Anet (Eure-et-Loir) avec le corps inanimé du député de la deuxième circonscription Olivier Marleix. A l’étage de sa maison il est retrouvé pendu.

Une découverte qui a plongé l’ensemble de la classe politique dans l’émotion, tout spécialement ceux qui le côtoyaient de très longue date en Eure-et-Loir. Une autopsie a été pratiquée ce mercredi 9 juillet 2025 et le Parquet en dévoile les conclusions.

Une autopsie pratiquée à Rouen

Des techniciens en investigations criminelles ont procédé aux première constatations. « Un médecin légiste de l’Institut médico-légal de Rouen (Seine-Maritime) s’est rendu sur les lieux afin de procéder à la levée de corps de Monsieur Marleix » avait pu indiquer le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier.

Au terme de ces premières investigations et constatations médico-légales, « il peut être exclu l’intervention d’un tiers dans la survenance de la mort du député, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée » avait indiqué à titre provisoire le représentant du Parquet. Une conclusion qui devait être confirmée par l’autopsie du corps ce mercredi matin à l’IML de Rouen.

Un décès par asphyxie, pas de signe de violence

Dans l’après-midi, Frédéric Chevallier a dévoilé les résultats de ces constatations médico-légales à nos confrères de l’AFP comme le rapporte Le Figaro. L’autopsie confirme « la thèse du suicide. Les constatations des médecins convergent vers un diagnostic fondé sur les conséquences d’une asphyxie causée par la pendaison».

Par ailleurs « aucun signe de violence interne ou externe au corps n’a été constaté« .

Le corps du député a été rendu à sa famille en vue des obsèques prévues vendredi 11 juillet 2025 à 15 h à Anet.

Comme l’avait précédemment indiqué le procureur de la République les investigations vont se poursuivre avec des analyses toxicologiques et par des auditions de « témoins qui vont encore être entendus » indiquent par ailleurs nos confrères de l’Echo républicain.

Investigations également avec « l’examen d’un téléphone et des ordinateurs qui ont été saisis, afin de pouvoir retracer les dernières conversations ou échanges de Monsieur Marleix et de comprendre le ou les motifs de ce passage à l’acte dramatique » .

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