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Le jury d'une enquête du coroner de la Colombie-Britannique sur la mort par surdose d'une étudiante de l'Université de Victoria, survenue en janvier 2024, recommande une série de mesures au gouvernement, à l'établissement scolaire et au service de répartition des urgences provincial pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise.
Parmi ces recommandations publiées jeudi (nouvelle fenêtre) (en anglais), le jury suggère d'améliorer l'éducation à la consommation de drogues sécuritaires sur le campus et de s'assurer que ses bâtiments soient facilement identifiables par les secours et disposent d'équipements d'urgence.
Il recommande également une mise à jour des protocoles de sécurité sur le campus et des équipes de déploiement du 911.
Sidney McIntyre-Starko, âgée de 18 ans, est morte en janvier 2024 après avoir consommé du fentanyl dans sa résidence de l'Université de Victoria (UVIC). Deux autres étudiantes ont fait une surdose en même temps qu'elle, mais ont pu être réanimées.

Sidney McIntyre-Starko est morte à l'hôpital à l’âge de 18 ans, après une surdose en janvier 2024 sur le campus de l'Université de Victoria.
Photo : SidneyShouldBeHere.ca
L'enquête du coroner sur sa mort, qui a commencé le 5 mai, a révélé que les agents de sécurité du campus ayant reçu une formation aux premiers secours et à la naloxone ont administré ce produit aux étudiantes neuf minutes après leur arrivée, malgré que deux d'entre elles se soient évanouies et soient devenues bleues.
Ils n'ont commencé la réanimation cardiorespiratoire que trois minutes plus tard.
Durant l'appel au 911, l'ambulancier a également mis 3 min 30 à déterminer l'emplacement de la résidence étudiante Sir Arthur Curie. Je ne vois pas ce bâtiment sur la carte, a dit l'opérateur au téléphone.
Le jury recommande ainsi que chacun des bâtiments du campus ait une adresse civique qui soit clairement inscrite sur les bâtiments eux-mêmes et sur les cartes.
Durant l'enquête, le jury a également entendu des témoignages sur le logiciel utilisé par l'opérateur du 911. Lorsque les deux étudiantes inconscientes ont été signalées comme étant bleues et ayant des convulsions, le logiciel a dirigé l'opérateur au protocole de convulsions, qui lui a demandé si les deux jeunes femmes étaient enceintes ou avaient des tumeurs cérébrales, entre autres.
L'une des recommandations, adressée à l'organisation International Academies of Emergency Dispatch, qui contrôle le logiciel, est de le mettre à jour pour qu'il puisse générer une réponse immédiate prioritaire dans le cas de multiples patients inconscients, tout en demandant à l'opérateur de poser une question de suivi sur une éventuelle consommation de drogues.
Un décès qui aurait pu être évité
Je crois que de nombreuses recommandations positives ont été faites, a commenté Kenton Starko, le père de la jeune fille.
Ils ont émis les meilleures recommandations avec les informations qu'ils avaient.
Ce décès aurait pu être évité, a déclaré pour sa part Anthony Vecchio, l'avocat de la famille McIntyre-Starko. La question de la prévention commence avec l'UVIC, et une fille qui a été laissée pendant 15 min avant qu'on lui prodigue une réanimation cardiopulmonaire, et 12 minutes avant qu'elle ne reçoive de la naloxone.
Un rapport indépendant commandé par l’Université et publié en mars a conclu que Sidney McIntyre-Starko serait probablement encore en vie si des erreurs n’avaient pas été commises dans la soirée du 23 janvier 2024.
Les drogues toxiques non réglementées constituent la première cause de décès des 10-59 ans dans la province, ce qui représente plus de morts que les homicides, suicides, accidents et causes naturelles combinées, d'après le service des coroners.
Depuis que la Colombie-Britannique a déclaré l'état d'urgence sanitaire en lien avec la crise des drogues toxiques en 2016, plus de 16 000 personnes sont mortes de surdoses.
Avec les informations de Karin Larsen