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Mort de « Pepe » Mujica, ancien président de l’Uruguay et figure majeure de la gauche en Amérique latine

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L’ancien guérillero qui a gouverné l’Uruguay de 2010 à 2015 avait révélé en début d’année que son cancer de l’œsophage s’était propagé.

José « Pepe » Mujica, l’ancien guérillero qui a gouverné l’Uruguay de 2010 à 2015, est mort ce mardi 13 mai à l’âge de 89 ans.

PABLO PORCIUNCULA / AFP

José « Pepe » Mujica, l’ancien guérillero qui a gouverné l’Uruguay de 2010 à 2015, est mort ce mardi 13 mai à l’âge de 89 ans.

INTERNATIONAL - Il était surnommé le « président le plus pauvre du monde ». José « Pepe » Mujica, l’ancien guérillero qui a gouverné l’Uruguay de 2010 à 2015, anticonsumériste au verbe haut et figure de la gauche latino-américaine, est mort ce mardi 13 mai à l’âge de 89 ans.

« C’est avec une profonde douleur que nous annonçons que notre camarade Pepe Mujica est décédé. Président, militant, référent et guide. Tu vas beaucoup nous manquer, cher vieux », a annoncé sur X l’actuel président uruguayen, Yamandu Orsi.

« Pepe » Mujica avait révélé en début d’année que son cancer de l’œsophage diagnostiqué en mai 2024 s’était propagé et que son corps vieillissant ne supportait plus les traitements. « Mon cycle est terminé. Clairement je suis en train de mourir. Le guerrier a droit à son repos », avait-il déclaré en janvier.

« Merci pour la leçon de vie », réagit Mélenchon

« Adieu Pepe Mujica, merci pour tout le courage que tu nous as donné, merci pour l’exemple que tu as donné, merci pour la leçon de vie qu’est ta mort choisie », a réagi le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, sur son compte X.

Jusqu’au bout, malgré la souffrance et les difficultés à se déplacer, José Mujica aura œuvré pour la gauche uruguayenne.

Érigé en figure de proue du Frente amplio, la coalition qui a mené la gauche au pouvoir pour la première au pouvoir en 2005 avec Tabaré Vasquez (2005-2010, puis 2015-2020), il a mené la campagne présidentielle victorieuse de Yamadu Orsi en novembre 2024. « Il y a quelque chose de doux, un peu comme un cadeau d’adieu », a-t-il déclaré dans une interview avec l’AFP après la victoire de son héritier politique.

« Humaniste » et pourfendeur de la surconsommation

José Mujica « a cru, milité et vécu » pour un monde meilleur, a réagi sur X le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, à l’annonce de sa mort.

En Colombie, le président de gauche Gustavo Petro, lui-même ex-guérilléro, a salué un « grand révolutionnaire ». Au Brésil, le ministère des Affaires étrangères a rendu hommage à « l’un des principaux architectes de l’intégration de l’Amérique du Sud et de l’Amérique latine et, surtout, l’un des humanistes les plus importants de notre époque ».

Pourfendeur de la surconsommation, « Pepe » Mujica a atteint une popularité inédite pour un dirigeant du petit pays de 3,4 millions d’habitants coincé entre les géants brésilien et argentin.

Sans cravate, mais avec une tenue beaucoup plus formelle que celle qu’il portait pendant sa présidence -où il s’est même permis d’assister en sandales à des événements officiels-, il a prononcé à Rio en 2012 un discours retentissant contre le consumérisme lors de la Conférence des Nations unies sur le développement durable.

L’année suivante, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU il parlait « amour, solidarité, famille, amitié », s’en prenait au pillage des ressources de la Terre et au « dieu marché ».

José Mujica revendiquait ses racines paysannes et recevait dans sa modeste ferme en périphérie de Montevideo qu’il a refusé d’abandonner durant sa présidence.

De guérillero à chef d’Etat

Dans les années 1960, José Mujica a été l’un des fondateurs de la guérilla urbaine d’extrême gauche du Mouvement de libération nationale Tupamaros (MLN), active en Uruguay entre les années 60 et jusqu’en 1972. Blessé par balles en 1970, il fut emprisonné toute la durée de la dictature (1973-1985). Placé à l’isolement, il fut torturé.

Après sa libération en 1985, il s’est lancé dans la politique et a fondé en 1989 le Mouvement de Participation Populaire (MPP), pilier du Frente Amplio, qu’il a dirigé jusqu’à sa mort.

L’ancien guérillero a durant son mandat présidentiel bousculé les conventions, promoteur de mesures progressistes pour l’Amérique latine, comme la légalisation du cannabis, une première mondiale en 2013, l’avortement et le mariage homosexuel.

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