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Mort de Diego Maradona : le procès suspendu une semaine, après la mise en cause d'une juge par des parties

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Le procès quant à la mort de Diego Maradona a été suspendu ce mardi. Voici les raisons.

Le procès sur la mort de l'idole du foot argentin Diego Maradona a été suspendu mardi pour une semaine, à la suite de la mise en cause d'une des juges du tribunal par des parties qui la soupçonnent notamment d'avoir collaboré à la préparation d'un documentaire, a constaté l'AFP.

La suspension du procès, ouvert début mars à San Isidro (nord de Buenos Aires), a été prononcée à la suite de demandes de récusation dans la matinée de la juge Julieta Makintach, plaidées par certains avocats. La suspension avait été appuyée par le procureur Patricio Ferrari, afin de «résoudre un problème qui semble apporter une gravité institutionnelle».

Le tribunal a résolu que l’audience reprenne le 27 mai, «délai raisonnable pour que des éléments soient apportés à l’affaire susdite» et communiqués à toutes les parties, a annoncé le juge présidant les débats, Maximiliano Savarino. Avant que la salle d’audience ne se vide, la juge Makintach a pris la parole brièvement, disant «comprendre l’anxiété de tous». «Mais je suis convaincue de mon impartialité, et je donnerai les explications sur le sujet», a-t-elle poursuivi. Si un risque est perçu pour l’indépendance des débats, «peut-être que je me dessaisirai moi-même», a-t-elle ajouté. Le procès juge depuis deux mois sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers- accusés d’«homicide avec dol éventuel», caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.

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«Recommencer à zéro»

Diego Maradona est décédé à 60 ans, le 25 novembre 2020, d’une crise cardiorespiratoire et d’un oedème pulmonaire, sur son lit d’une résidence privée de Tigre, près de San Isidro. Il y était en convalescence depuis deux semaines après une neurochirurgie, sans accroc, pour un hématome à la tête.

À ce jour, la décision d’une convalescence post-opératoire à domicile contre l’avis de la clinique qui avait opéré - et le piètre niveau des soins et de l’équipement médical sur place, ont été au coeur du procès, mis en cause par divers témoignages. Mais seule une accusée, la psychiatre qui suivait Maradona, a été entendue, brièvement. Les accusés, qui nient toute responsabilité dans le décès, encourent de 8 à 25 ans de prison. Le procès est censé durer jusqu’en juillet, une échéance de plus en plus douteuse. Les demandes de récusation visant la juge Makintach portent sur son éventuelle collaboration à un documentaire en préparation sur l’affaire.

Et notamment sur la question de savoir si la magistrate «a autorisé des gens à avoir une caméra au premier jour d’audience, alors que le tribunal interdisait l’accès de caméras», a plaidé Julio Rivas, l’un des avocats du Dr Leopoldo Luque, principal accusé. «Ce n’est pas une mince affaire», a estimé le procureur Patricio Ferrari, appuyant la suspension, et considérant que si les faits étaient confirmés, «il est approprié de désigner une quatrième juge».

Une éventuelle récusation de la juge ouvrirait la porte à divers scénarios possibles. Parmi eux, un redémarrage du procès à zéro, ce que semblaient suggérer certains avocats mardi. «Je ne verrais rien de mal au fait de recommencer à zéro», a indiqué Fernando Burlando, avocat des filles aînées de Maradona, à des journalistes à l’extérieur du tribunal, fustigeant la «négligence» du tribunal jusqu’ici, alors qu’il «s’agit de savoir qui a tué Diego Armando Maradona».

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