TÉLÉVISION - Un visage bien connu du petit écran. La famille du journaliste français Daniel Bilalian a annoncé ce jeudi 15 mai la disparition des suites d’une maladie de l’ancien présentateur des journaux télévisé d’Antenne 2 entre 1979 et 1986.

Âgé de 78 ans au moment de sa mort mercredi 14 mai, le présentateur télé avait également officié à plusieurs reprises sur le journal de 20 heures de France 2, avant de s’occuper de 1987 à 1990 des journaux du week-end, toujours sur la deuxième chaîne du PAF. De 1994 à 1998, on pouvait également le retrouver à la présentation des journaux de France 2 à 13 heures et parfois du 20 heures, en alternance avec Bruno Masure. Et enfin de 2001 à 2004, sur son créneau privilégié, le 13 heures.

Ancien grand reporter, sa carrière sur les antennes du service public a également été marquée par l’animation Mardi soir ou Stars à la barre, une émission imaginée par Thierry Ardisson. Mais là où Daniel Bilalian aura le plus imposé sa marque, c’est sur la rédaction des sports de France Télévisions, dont il prendra la tête en tant que directeur des sports à partir de 2005. Jusqu’en 2016, où il sera finalement remplacé par Laurent-Éric Le Lay, après des mouvements de défiances de la rédaction à l’égard de ses méthodes. Ce départ avait marqué le point final de sa carrière, à presque 70 ans. Il avait depuis disparu des écrans.

Mais durant cette longue période sportive, on pouvait le retrouver aux commentaires d’un certain nombre de compétitions olympiques, notamment pour la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver à Turin en 2006, celle d’été à Pékin deux ans plus tard. Mais aussi celle de Vancouver 2010, Sotchi 2014 ou encore pour celle des Jeux d’été de Rio en 2016.

Pour avoir marqué l’histoire du PAF tout au long de sa carrière et après avoir débuté à l’ORTF dès 1971, Daniel Bilalian avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en juillet 2005. Né le 10 avril 1947 à Paris d’un père arménien et d’une mère originaire du Pas-de-Calais, Daniel Bilalian avait débuté sa carrière au quotidien l’Union de Reims en 1968. Avant de rester indissociable d’Antenne 2 puis France 2, une « maison » qu’il ne quittera pas jusqu’à sa retraite.

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