POLITIQUE - La nouvelle choque le monde politique. Ex-patron des députés LR et élu d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix est mort ce lundi 7 juillet, selon des premières indiscrétions de presse rapidement confirmées par sa famille politique. Selon plusieurs sources, l’homme âgé de 54 ans, proche de Michel Barnier, a mis fin à ses jours.

Depuis cette annonce, les hommages pleuvent au sein de la classe politique. « Je suis extrêmement triste, nous étions très proches », a réagi l’ex-Premier ministre cité par franceinfo. Cité par l’AFP, le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, a précisé que le défunt a été retrouvé sans vie à son domicile d’Anet, « dans une pièce du haut, pendu ».

Immédiatement, l’ensemble du spectre politique a exprimé sa stupéfaction, du lepéniste Jordan Bardella à l’insoumis Manuel Bompard. « C’est avec une immense tristesse que j’apprends la disparition tragique d’Olivier Marleix. Olivier fut un collaborateur précieux à l’Élysée, un soutien fidèle dont l’engagement ne m’a jamais fait défaut », a également réagi Nicolas Sarkozy, saluant un « député passionné, profondément attaché à son territoire et à ses habitants ».

François Hollande a lui aussi salué la mémoire du parlementaire. « Sa fidélité pour son parti ne le détournait pas du respect qu’il affichait avec élégance pour les idées qui n’étaient pas les siennes. Il a servi l’intérêt général avec la passion que sa famille lui avait transmise », a réagi l’actuel député de Corrèze.

« Peine immense » chez LR

« Homme politique d’expérience, il défendait ses idées avec conviction. Je respectais aussi nos différends puisqu’ils se plaçaient à la lumière de notre amour du pays », a commenté quant à lui Emmanuel Macron, adressant ses « condoléances » à la famille du député d’Eure-et-Loir.

« Sa haute silhouette nous manquera », a de son côté salué François Bayrou, qui lui rendra également hommage mardi matin lors d’un déplacement à Chartres, dans la circonscription voisine de celle du député. « On ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains », a ajouté le Premier ministre.

Dans la foulée de l’annonce, l’Assemblée nationale a suspendu ses travaux, et annoncé un hommage qui sera rendu demain à 15 heures. Une minute de silence a immédiatement été observée.

« Nous pensons avec tendresse et affection à sa famille, ses proches et ceux qui l’aimaient pour qu’ils trouvent la force de surmonter cette épreuve », a réagi son successeur à la tête du groupe LR, Laurent Wauquiez, exprimant la « peine immense » de la droite.

Farouche opposant à Emmanuel Macron (mais artisan du retour de la droite au sein de l’exécutif), le fils de l’ancien ministre Alain Marleix avait été fraîchement nommé par Bruno Retailleau pour préparer les élections municipales de mars 2026.

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