L’hypocrisie nucléaire : quand les puissances atomiques imposent un ordre qu’elles refusent de suivre ?

Publié le 17.6.2025 à 12h09 – Par Alexandre Rousseau – Temps de lecture 4 mn

Dans un monde marqué par des rapports de force géopolitiques complexes, la possession de l’arme nucléaire reste l’un des plus grands paradoxes de notre époque. D’un côté, les puissances nucléaires occidentales comme non occidentales martèlent un discours de non-prolifération, interdisant aux autres nations d’acquérir ces armes de destruction massive au nom de la sécurité mondiale. De l’autre, elles conservent jalousement leurs arsenaux, modernisant même leurs capacités de frappe. Cette contradiction révèle une hypocrisie profonde, où la logique de domination prime sur toute véritable préoccupation humaniste ou écologique.

I. Le double discours des puissances nucléaires : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais »

Les États dotés de l’arme atomique (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Israël, etc.) justifient leur monopole par une prétendue « responsabilité stratégique ». Pourtant, leur refus catégorique de désarmement total démontre que cette position repose davantage sur une volonté de puissance que sur une réelle éthique.

L’exemple le plus frappant est celui de l’Iran, régulièrement diabolisé pour ses ambitions nucléaires, alors que des pays comme Israël qui n’a jamais reconnu officiellement posséder la bombe échappent à toute critique. De même, l’Inde et le Pakistan, bien que détenteurs de l’arme nucléaire, bénéficient d’une certaine tolérance dès lors qu’ils s’alignent sur les intérêts des grandes puissances.

Cette sélectivité dans la condamnation prouve que le vrai enjeu n’est pas la sécurité mondiale, mais le maintien d’un ordre hiérarchique où seuls quelques-uns ont le droit de détenir l’ultime pouvoir de destruction.

II. L’arme nucléaire : une folie collective entretenue par des dirigeants cyniques

La bombe atomique est une arme de terreur absolue : elle ne distingue pas entre civils et militaires, entre enfants et soldats, entre humains et animaux. Son usage équivaudrait à un suicide planétaire, pourtant, elle reste un pilier de la doctrine militaire des grandes puissances.

Pourquoi ? Parce que ceux qui décident de son maintien sont aussi ceux qui disposent de bunkers ultra-sécurisés et de plans d’évacuation en cas d’apocalypse. Le peuple, lui, n’aurait aucune chance. Cette réalité illustre le mépris profond des élites politiques pour les populations qu’elles sont censées protéger.

En refusant un désarmement multilatéral, les dirigeants du monde entretiennent délibérément une menace existentielle, préférant jouer à la roulette russe géopolitique plutôt que d’œuvrer pour une paix durable.

III. La prolifération comme miroir de l’échec du système international

Si les puissances nucléaires persistent dans leur hypocrisie, elles ne peuvent s’étonner que d’autres pays cherchent à les imiter. Le message implicite est clair : « La force prime sur le droit, et la dissuasion est la seule garantie de survie. »

Dans ce contexte, il est absurde de reprocher à l’Iran, à la Corée du Nord ou à d’autres pays de vouloir se doter de l’arme atomique. Si les grandes nations refusent de désarmer, pourquoi les plus faibles se plieraient-elles à des règles inéquitables ?

Voici la preuve vivante, ci-dessous, de ce sioniste corrompu ci-dessous qui vous révèle l’envers de cet article. Imaginez s’ils étaient les seuls à détenir la bombe nucléaire… Imaginez, ne serait-ce que cinq minutes, l’état d’esprit des négociations si vous n’étiez pas d’accord avec eux. La preuve est là. Qui décide de qui peut décider de la légitimité de tel ou tel pays à posséder l’arme nucléaire. Je suggère qu’Israël qui l’a acquise illégalement et sans aucun contrôle livre son arsenal nucléaire et ouvre sans entourloupe et son programme nucléaire à l’AEIA et de même pour l’Iran. La paix est facile pour les hommes de bonne volonté…

Conclusion : Vers une folie généralisée ou un sursaut de raison ?

La logique actuelle mène droit à une escalade dangereuse. Soit le monde accepte une prolifération incontrôlée (avec tous les risques que cela comporte), soit il impose un désarmement global et vérifiable.

Mais pour cela, il faudrait que les dirigeants cessent de considérer les peuples comme des pions sacrificiels. Il faudrait qu’ils admettent que la sécurité ne peut reposer sur la menace d’un anéantissement mutuel.

En attendant, l’humanité reste prise en otage par une poignée d’États qui, tout en se déclarant gardiens de la paix, alimentent la machine de guerre la plus destructrice de l’Histoire. Et cela, plus qu’une hypocrisie, est une tragédie.

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