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ENTRETIEN - Dans son nouveau livre, Mon combat (Stock), l’activiste franco-iranienne raconte la lutte qu’elle mène depuis la mort de Mahsa Amini pour porter la voix du peuple iranien en France. Et dénonce l’inaction des pays occidentaux face à l’islamisme conquérant.
Mona Jafarian est cofondatrice de l’association Femme Azadi.
LE FIGARO. - Votre lutte a commencé après la mort de Mahsa Amini , jeune Iranienne de 22 ans interpellée et assassinée par la police des mœurs à Téhéran en septembre 2022 pour une mèche de cheveux qui dépassait de son voile. Quel chemin avez-vous parcouru depuis ?
MONA JAFARIAN. - Le chemin parcouru est incroyable : nous, l’association Femmes Azadi, avons mené nombre d’opérations événementielles, de conférences ou encore d’actions politiques - à l’Assemblée nationale ou au Parlement européen. Mais il y a aussi eu de nombreuses désillusions. Regardons l’ampleur du chaos qu’a installée la République islamique d’Iran au Proche et Moyen-Orient, mais aussi en Occident. Non seulement l’Europe et les États-Unis font preuve d’un désintérêt total pour ce qui se passe en Iran, mais ils ont aussi manifestement trahi le peuple iranien. Nos dirigeants n’ont cessé de vouloir des politiques d’apaisement, de dialogue avec un gouvernement…
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