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ENTRETIEN - Depuis le cessez-le-feu entre Téhéran et Tel-Aviv, le peuple iranien s’inquiète de la violence des mollahs qui s’abat sur lui, observe l’essayiste franco-iranienne. Après les frappes israéliennes qui ont amené de la peur mais aussi de l’espoir, le ciel s’est aujourd’hui assombri.
*Mona Jafarian est cofondatrice de l’association Femme Azadi et auteur de « Mon combat » (Stock, 2025), qui raconte la lutte qu’elle mène depuis la mort de Mahsa Amini pour porter la voix du peuple iranien en France.
LE FIGARO. - Comment le peuple iranien a-t-il réagi à l’offensive israélienne contre Téhéran ?
Mona JAFARIAN. - Quelle que soit l’opinion de chacun, la première réaction a bien sûr été la stupeur. Personne ne s’attendait à ce qu’une guerre ne survienne si rapidement car des négociations avec Donald Trump étaient en cours. Dans un second temps, outre les 10 % à 15 % qui soutiennent la République islamique et qui ont fait bloc derrière Khamenei, la majorité s’est retrouvée sur le fait que l’ennemi numéro un était bel et bien la République islamique, d’abord car la guerre était une conséquence directe de sa politique. Ils étaient donc apeurés - ils sont nombreux à m’avoir décrit le bruit des drones qui volent au-dessus de Téhéran -, mais il y avait en même temps la certitude…