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Le Parisien / Arnaud Journois / MAXPPP
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Confessions
Politique migratoire, articulation entre foi et politique, vision de la droite… Dans son bureau de la Place Beauvau, le ministre de l’Intérieur s’est confié à « Marianne ».
Marianne : Un changement majeur dans la politique européenne se prépare à Bruxelles, la possibilité de renvoyer les demandeurs d’asile pour l’examen de leur dossier dans un « pays tiers sûr », donc hors Union européenne… Comment se positionne la France ?
Bruno Retailleau : Sur ce type de mesure, nous allons avoir un sérieux obstacle : le préambule de 1946. « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République », c’est ce qu’avait voulu le général de Gaulle pour les combattants de la liberté. Selon l’interprétation actuelle du droit, ce texte impose que les demandeurs d’asile voient leur dossier examiné sur le sol français. Et une fois qu’ils sont sur le sol français, l’éloignement est toujours compliqué.
Le Danemark souhaite externaliser la demande d’asile. J’en ai parlé il y a peu au ministre danois de l’Immigration et de l’Intégration, Kaare Dybvad. Il observe qu’en matière d’immigration l’annonce d’une mesure peut compter davantage que son contenu. Les filières étant très bien informées, elles s’organisent selon les pays jugés les moins coercitifs.