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Il y a soixante-dix ans, la sous-préfecture du Val-d’Oise voyait s’élever de grands ensembles, annonçant l’avènement des banlieues modernes en France. Ainsi sont nées les fameuses « villes-dortoirs » ou « villes nouvelles ». Venues de tous horizons, plusieurs communautés vont longtemps cohabiter sans heurts. Aujourd’hui, le fameux « vivre-ensemble » sarcellois est mis au défi.
Après la Seconde Guerre mondiale, les pouvoirs publics doivent répondre à la crise du logement alimentée d’abord par le baby-boom, puis par l’immigration de masse. Dès 1955, la construction de 440 logements est lancée à Sarcelles pour accueillir des milliers de Parisiens repoussés hors de la capitale par des loyers devenus inabordables. Quelques années plus tard, ces logements accueilleront également des pieds-noirs et des immigrés.
À leur arrivée, les nouveaux habitants sont émerveillés par la modernité des lieux. Exit les petits appartements parisiens insalubres, les désormais Sarcellois découvrent des logements spacieux, parfaitement adaptés pour les familles. D’ailleurs, la ville est aussi jeune que ses habitants. En 1960, la moyenne d’âge y est de 12 ans, contre 36 ans dans le reste du pays, et, cette année-là, on y célèbre 289 baptêmes pour seulement trois enterrements.