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Adnan Farzat / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Si les agriculteurs ont repris leur mobilisation ce 26 mai, la nature de celle-ci a évolué : ils manifestent en faveur de l'adoption d'un texte de loi qui divise les parlementaires. Au centre des débats : les dispositions législatives visant à réintroduire l'acétamipride, un pesticide interdit en France en 2018. Pourquoi tant d'émois ? Décryptage.
C'est le retour des mobilisations agricoles. Et cette fois-ci, les syndicats se mobilisent pour exprimer leur souhait qu'une loi soit adoptée : celle visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », initiée par Laurent Duplomb (Les Républicains), lui-même ancien agriculteur. Ce texte a été adopté en première lecture en janvier dernier, avant que 3 500 amendements soient déposés. Les défenseurs du texte dénoncent une « stratégie d'obstruction » et une « atteinte au débat démocratique ».
Rappelons que cette proposition de loi, qui vise à renforcer la souveraineté alimentaire française et la compétitivité du secteur, a été élaborée avec l'aide des syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA). Parmi les mesures portées par le texte, certaines assouplissent ou suppriment des mesures de protection de l'environnement. Les membres de la commission du Développement durable, résolument contre ces dispositions, sont à l'origine de la majorité des amendements : 1 500 sont attribués au groupe Écologiste et social, et 800 à La France insoumise. La réintroduction d'un pesticide interdit en France depuis 2018 se trouve au cœur des dissensions : l'acétamipride. Pourtant autorisé en Europe jusqu'en 2033, cette substance fait l'objet de lourdes contre-indications des scientifiques français et divise le milieu agricole. Qu'est-ce que ce pesticide ? Pourquoi tant de bruit sur cette mesure ? « Marianne » fait le point.