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«Mission: Impossible – The Final Reckoning»: mission accomplie

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Même un premier acte à combustion lente jouant beaucoup (trop ?) la note nostalgique ne parvient pas à couper les ailes de Tom Cruise (oh, cette scène de chasse-poursuite dans/sur/sous un biplan volant entre mer et falaises !). À 62 ans et avec d’innombrables cascades derrière la cravate, l’acteur est une fois de plus comme un poisson dans l’eau (ah, ces quelque 20 minutes à nager dans les hautes profondeurs marines) dans Mission: Impossible – The Final Reckoning (Mission : Impossible. Bilan final), réalisé et coécrit par Christopher McQuarrie.

Au point où même les dernières minutes de ce très long métrage (près de trois heures), faites d’un concentré de solennité et d’inspiration (après tout, on vient de sauver la planète), parviendront à émouvoir ceux qui n’ont pas (encore) totalement succombé au cynisme ambiant.

Bref, ce huitième opus de la franchise lancée il y a 30 ans à partir des bases de la série télévisée créée en 1966 par Bruce Geller — annoncé comme le dernier passage de Tom Cruise dans la peau d’Ethan Hunt — remplit sa mission. Divertir. Surtout par ses cascades saisissantes. Sans toutefois atteindre le niveau de Fallout, mythique épisode 6.

Photo: Paramount Pictures and Skydance Hayley Atwell, Simon Pegg, Tom Cruise, Rolf Saxon, Lucy Tulugarjuk, Greg Tarzan Davis et Pom Klementieff dans le film «Mission Impossible - The Final Reckoning» réalisé par Christopher McQuarrie

Il est enlevant malgré ses nombreuses scènes d’exposition et ses informations répétées. Il boucle joliment des boucles (certaines remontant au premier film, celui de Brian De Palma). Il rebondit sans cesse (quand ça va mal, ça peut aller encore plus mal). Il pose et dose les notes d’humour et, oui, de tendresse (incomparable tandem Simon Pegg-Ving Rhames, jouant Benji et Luther, à la fois bras gauche et bras droit d’Ethan). Il émeut au besoin. Et il joue avec le plus grand que nature de façon amusée (quoique le ton soit de façon générale plus grave ici).

Vrai ou faux ?

Quelques mois après les événements survenus dans Dead Reckoning Part One (qu’il n’est pas nécessaire d’avoir en mémoire, mais c’est un plus de l’avoir vu), le monde a changé. L’Entité, programme d’intelligence artificielle maintenant autonome qui sait se gérer lui-même (comme d’autres leur fougère), joue avec la notion du vrai, du faux, du vrai faux et du faux vrai. Qui parviendra à le contrôler contrôlera la vérité. Comprendre : le monde. Et il y en a un que ce rôle intéresse au plus haut point, l’impitoyable Gabriel (Esai Morales, au sadisme souriant), qui a échappé à Hunt à la fin du film précédent.

Insérez ici l’indicatif musical de Mission : Impossible car, pour faire obstacle à ce Dr Strangelove des temps modernes, les membres de la Impossible Mission Force (IMF) se regroupent — les vétérans que l’on sait comme les plus fraîchement arrivées : Hayley Atwell en Grace, pickpocket qui vole plus vite que son ombre ; et Pom Klementieff en Paris, tueuse aux nerfs d’acier aussi effacée que létale.

Photo: Keith Bernstein Tom Cruise sur le plateau du film «Mission Impossible - The Final Reckoning», réalisé par Christopher McQuarrie

Commence une chasse autour du globe, dans les airs et sous les mers, où ils œuvrent ensemble ou séparément. Dans ce dernier cas de figure, la maestria de Christopher McQuarrie (aux rênes de la franchise pour la quatrième fois) et du monteur Eddie Hamilton (un collaborateur régulier de Tom Cruise) saute aux yeux tandis que l’on passe d’un groupe à l’autre en toute fluidité, continuité, et ce, avec grâce. C’est particulièrement spectaculaire dans les scènes de combat, qui en mettent, on s’en doute, plein la vue.

Le tout porté par une trame sonore qui joue du lyrisme et de l’épique (parfois trop) quand il le faut et qui ne craint pas de presque s’éteindre de discrétion ailleurs. Lorne Balfe n’est malheureusement pas, cette fois, de la partie. Mais Max Aruj et Alfie Godfrey ayant souvent travaillé avec lui, le passage de flambeau se fait sans trop de heurts.

Bien sûr, le patriotisme est à fleur de peau (laquelle des grandes nations sera la dernière à tomber ?) ; ce qui, en cette ère où la Maison-Blanche est devenue d’orange et d’or, peut irriter. Et irrite. Mais l’affection que d’aucuns portent à la franchise fait pardonner bien des travers. Alors, Tom Cruise/Ethan Hunt ou pas, qu’est-ce qui empêcherait l’IMF de poursuivre le travail avec de nouveaux agents ?

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