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Mission de la C.-B. en Asie : l’industrie des fruits de mer n’est pas optimiste

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L’industrie des fruits de mer de la Colombie-Britannique ne croit pas que la mission économique en Asie, prévue au début juin par le premier ministre David Eby, permettra de pallier les énormes pertes engendrées par les tarifs de 25 % imposés par la Chine depuis le 20 mars.

Le voyage annoncé mercredi par David Eby a comme objectif de resserrer les liens économiques avec le Japon, la Corée du Sud et la Malaisie, et d'en tisser de nouveaux.

Je ne pense pas qu'on pourrait trouver un partenaire économique aussi important que la Chine en moins de 5 à 10 ans, affirme Christina Burridge, directrice générale de la BC Seafood Alliance.

Elle croit qu’il sera très difficile de renverser l’incidence énorme des tarifs douaniers de 25 % imposés par la Chine au mois de mars en représailles aux droits de douane du Canada sur l'acier, l'aluminium et les véhicules électriques chinois.

Pour que les producteurs de fruits de mer demeurent compétitifs, ils ont dû payer les droits de douane eux-mêmes au lieu de les transmettre aux clients, en abaissant dans certains cas les prix jusqu'à 50 %.

Au mieux, ils atteignent le seuil de rentabilité; ils ne gagnent pas d'argent, souligne Christina Burridge, ajoutant que ces producteurs doivent choisir entre faire un peu d’affaires avec la Chine ou ne pas faire d'affaires avec la Chine du tout.

Cela a été assez difficile, et certains navires ont choisi de s'amarrer, dit-elle.

Après les États-Unis, la Chine est le deuxième plus important marché des producteurs de fruits de mer de la Colombie-Britannique, avec des revenus annuels de 400 millions de dollars, précise Christina Burridge.

Cette dernière se dit déçue que la Chine, un partenaire de plus de 20 ans, ne soit pas incluse dans la mission économique de la province en Asie.

Nos exportateurs ont bâti des relations commerciales avec la Chine au cours des 20 ou 30 dernières années. Nous sommes donc là pour le long terme. Je ne pense pas qu'il serait utile d'aller vendre nos produits pour beaucoup moins cher que ce que paient les Chinois actuellement.

Pris dans un feu croisé

Darrell Thomas, un pêcheur de palourdes de l’île de Vancouver, dit être découragé que de petites entreprises comme la sienne paient le prix de la guerre tarifaire entre le Canada, les États-Unis et la Chine.

Nous sommes pris dans un gigantesque feu croisé.

Le pêcheur est cependant heureux que la Colombie-Britannique cherche à diversifier ses échanges commerciaux et à établir de nouvelles relations commerciales, mais il croit que cela ne sera pas à la hauteur de la relation entre les producteurs de fruits de mer de la province et les acheteurs en Chine qui existe depuis plusieurs décennies.

Darrell Thomas espère voir le Canada travailler à entretenir sa relation avec la Chine plutôt qu'à simplement se tourner ailleurs.

Avec des informations d'Emily Fagan

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