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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 1 minute
En difficulté depuis des années, l’entreprise fondée en 1981 avait été placée en redressement judiciaire en 2023. Le sort des salariés est encore incertain.
Passer la publicité Passer la publicitéLe chausseur de luxe Clergerie, mis en liquidation début avril, a finalement été repris par l'entreprise espagnole Petrel 92 SL, mais le sort de sa cinquantaine de salariés reste incertain à leur grand désarroi, a indiqué une représentante mercredi. Le repreneur s'est manifesté peu après la liquidation de la marque emblématique française, prononcée le 8 avril par le tribunal de commerce de Romans-sur-Isère (Drôme), et doit garder «l'ensemble des contrats de travail des salariés», selon une ordonnance datée du 22 avril consultée, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Mais la majorité des emplois des salariés ne seront finalement pas gardés, leur a indiqué par la suite en visioconférence Laurent Azoulai, conseil du PDG de Titan Industries, Joe Ouaknine, précédent repreneur de Clergerie, selon Valérie Treffé-Chavant, employée du chausseur et déléguée CFE-CGC, présente à la réunion. Le conseil a expliqué que le tribunal de commerce avait effectué une «mauvaise retranscription» de l'offre de reprise, le repreneur prévoyant de ne garder en réalité que 14 emplois, a expliqué la déléguée. Une «situation ubuesque» pour les salariés, dont la plupart sont à Romans-sur-Isère, où a fermé la dernière usine, et qui deviennent ainsi «des fantômes, parce qu'on n'a pas de contrat de travail, on ne sait pas si on est licencié ou non, on n'a pas de paie», a-t-elle déploré. Laurent Azoulai et le tribunal de commerce n'ont pas répondu aux sollicitations dans l'immédiat.
Clergerie, qui exportait ses souliers jusqu'à Hollywood lors de son âge d'or, a habillé les pieds de Lauren Bacall ou Madonna. Le groupe était l'un des derniers à fabriquer en France des chaussures en cuir dans son usine, tout comme Paraboot, J.M. Weston ou Heschung. En difficulté depuis des années, l'entreprise fondée en 1981 avait été placée en redressement judiciaire en 2023 avant d'être reprise par la société californienne Titan Footwear, au prix de la délocalisation d'une partie de la production et de suppressions d'emplois. Les trois sociétés de la marque, JHJ, SSB et Tiger Mode, avaient été de nouveau placées en liquidation judiciaire après le rejet de l'unique offre de reprise par un actionnaire par le tribunal en avril.