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Macron a voulu une fois de plus jouer la mouche du coche et interpréter ce que Donald Trump voulait faire en quittant le G7 au Canada voici quelques jours.
Strictement rien ne lui permettait de penser que Donald Trump voulait obtenir un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, et s’il avait vraiment compris que Trump est un ami d’Israël, il n’aurait pas dit ce qu’il a dit. Mal lui en a pris : Donald Trump a rectifié immédiatement, et dit qu’Emmanuel Macron se trompe toujours, ce qui est exact. Des commentateurs ont dit que les mots de Trump étaient humiliants pour la France. Ils auraient mieux fait de dire que c’est la présidence d’Emmanuel Macron qui est humiliante pour la France.
Macron n’aurait pu prévoir que Trump mènerait l’opération de bombardement des sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan, et s’il avait eu une quelconque influence sur Trump, ces bombardements n’auraient pas eu lieu.
Si Macron avait une quelconque influence sur Israël, la riposte israélienne sur l’Iran n’aurait elle-même pas eu lieu, et la république islamique d’Iran constituerait toujours une menace grave pour Israël, le Proche-Orient et le monde entier. Et plutôt qu’avoir applaudi l’opération militaire américaine, plutôt qu’avoir soutenu l’action israélienne contre le régime des mollahs, Macron a joué au donneur de leçon, et dit que « faire tomber un régime par la force conduit toujours à des résultats désastreux ». Trump a choisi de ne pas faire tomber le régime iranien par la force et de le laisser en place, considérablement affaibli, mais la remarque de Macron n’en était pas moins imprégnée d’une vision fausse de l’histoire : renverser le régime taliban et tenter d’installer la démocratie en Afghanistan a échoué, et Joe Biden a redonné le pouvoir aux talibans à Kaboul ; renverser Saddam Hussein n’a pas non plus permis de faire de l’Irak un pays démocratique et la doctrine néo-conservatrice américaine s’est révélée erronée, mais en 1945, le régime nazi en Allemagne, le régime fasciste en Italie, et le régime militariste japonais sont tombés par la force, et l’Allemagne, l’Italie et le Japon sont devenus des pays démocratiques. Macron est apparu surtout comme voulant sauver le régime des mollahs.
Au cours des derniers jours, il a fait savoir qu’il a téléphoné au Président iranien. Pour lui parler de négociations internationales dont on ne sait si elles auront lieu, et si elles ont lieu, il est certain que la France n’y participera pas, et qu’elles se joueront entre les États-Unis, l’Iran, la Russie et Israël. Macron aurait pu exiger la libération des deux otages français enfermés en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris : il n’a rien exigé. Il est trop faible pour exiger. Il est couché devant le régime des mollahs comme il est couché devant le régime algérien.
Ce comportement vient au bout de huit années désastreuses.
En huit ans, Macron a conduit la France vers le naufrage, à un tel degré que la France pourrait bientôt passer financièrement sous tutelle du FMI. Et après avoir procédé à une dissolution injustifiée de l’Assemblée nationale, il y a un an, Macron a recouru à une manœuvre sordide à laquelle, hélas, de nombreux Français et de nombreux politiciens ont adhéré, et a obtenu un Parlement ingouvernable et des changements de gouvernement accélérés qui ont abouti au bric-à-brac gouvernemental hétéroclite actuel.
Impuissant sur un plan intérieur, mais toujours à l’Élysée, Macron a choisi de se comporter avec un crétinisme arrogant à l’extérieur.
Il a poussé Volodymyr Zelensky à rester d’une intransigeance absolue et à refuser toutes les propositions de négociations avancées par Donald Trump, et il a réussi à entraîner à sa suite trois autres dirigeants européens : le sinistre résultat (la faute essentielle revient à Zelensky, certes) est que l’Ukraine continue à perdre, pour rien, des milliers d’hommes et des centaines de kilomètres carrés chaque mois.
Macron s’en est aussi pris à Israël, bien avant la riposte israélienne contre la République islamique d’Iran. Il est venu, voici plusieurs semaines, regarder la souffrance des habitants de Gaza depuis le côté égyptien de la frontière, a approuvé le plan arabe de reconstruction de Gaza qui ne verra sans doute jamais le jour, et tenté de proposer sa « solution » au conflit de Gaza : imposer la reconnaissance d’un État palestinien en passant par les Nations Unies. C’était, comme le gouvernement israélien l’a dit, récompenser le Hamas et le terrorisme moins de deux ans après l’atroce tuerie du 7 octobre 2023, mais Macron n’en a cure.
La monstrueuse « solution » Macron est fort heureusement tombée à l’eau parce qu’Israël a frappé le régime iranien, et plutôt que dire qu’Israël a le droit de se défendre contre un régime abject qui se donne pour but depuis 46 ans la destruction d’Israël, Macron a pris l’attitude du cuistre impuissant.
Avant d’aller au Canada, Macron s’est rendu au Groenland pour dire que le Groenland est européen, et cela se voulait être une façon débile et provocatrice de contrer le discours de Donald Trump.
Macron a, voici peu, téléphoné à Vladimir Poutine. Il n’a cessé d’insulter Poutine depuis des mois. Il n’obtiendra rien de lui concernant l’Ukraine, rien concernant l’Iran, rien concernant quoi que ce soit. Seul Poutine sait pourquoi il a accepté de parler à Macron. Les grands médias français ont fait de l’appel un évènement et ont semblé en extase. Macron a parlé à Poutine ! Leur comportement a été ridicule.
Macron s’agite et parcourt le monde. Il obtient des résultats délétères dans un pays en difficulté et l’entraîne vers la destruction plutôt que vers la paix.
Il s’efforce de nuire à un autre pays et agit comme s’il voulait conforter les agresseurs et donner le coup de pied de l’âne à l’agressé.
Il s’efforce dès qu’il en voit l’opportunité de contredire le Président de la première puissance du monde, sans résultat, bien sûr.
Il s’imagine important. Il est tout juste minable, et donne de la France une image grotesque.
Il serait très largement temps qu’il quitte la scène et soit poussé vers la sortie.
Deux ans encore, c’est très long.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.