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L’assassinat de Mélanie, surveillante de collège, par un élève ayant prémédité son geste et n’exprimant aucun regret, est révélateur de l’aberration mentale dans laquelle le Système entretient les esprits, particulièrement ceux des jeunes. Mélanie était une femme aimante et aimée, appréciée dans son travail et ses engagements, jeune maman avec encore la plus grande partie de sa vie devant elle. Elle était belle, son regard exprimait l’intelligence et l’amour des autres. Elle a été tuée sans choix véritable, juste parce qu’elle était l’une de ces surveillantes qu’un esprit criminel avait décidé de détester, et de tuer l’une d’elles par vengeance d’on ne sait quelle frustration ou rancune.

Il faut dire que l’exemple vient de haut et est orchestré depuis longtemps. Nous vivons dans une société qui célèbre la mort plutôt que glorifier la vie. De plus elle assiste, protège et plaint les malfaiteurs et les barbares alors qu’elle déconsidère, interdit et condamne la légitime défense, la propriété privée, le respect du travail et le moindre bon sens. Elle a supprimé la peine de mort mais seulement pour les assassins, pas pour les victimes. Elle a supprimé la relégation et la perpétuité, sauf pour les proches des victimes de meurtres. Elle a même institué la mort sociale des contestataires et la mort économique des agriculteurs.

Notre société sacrifie depuis longtemps le travail au profit de la consommation, promeut le droit sans devoir et enfante des jeunes prétendant vivre toute leur vie sans travailler. L’interdiction de la fessée, la culture de l’enfant-roi et de l’excuse, le reniement de nos ancêtres, de la famille et de la patrie sont autant d’aberrations amenant les individus à exiger tout, tout de suite, et à se trouver contrariés lorsque se présente une quelconque contradiction avec leurs envies du moment. On en trouve même qui veulent, aux frais de la collectivité, changer le sexe que leur a attribué la nature.

Le droit à l’avortement, initialement prévu pour des cas exceptionnels, est devenu la norme, une véritable industrie dont les facilités ne cessent de se multiplier. Il est même devenu un droit constitutionnel, comme si la constitution d’une république avait besoin de ça pour exister. On vient de voter une loi pour le suicide assisté et l’euthanasie, quels que soient les noms qu’on leur donne, avec en plus, comme pour l’avortement, un délit d’entrave.

La fausse pandémie mais vraie arnaque médico-financière à but politique du covid, avec les incroyables atteintes aux libertés publiques et privées, au secret médical, à la liberté de soigner, à la liberté de prescrire et au serment d’Hippocrate, auxquelles a été ajouté le massacre des vieux à coups de produits inhibiteurs de la respiration n’ont pas suffit, on trouve encore des incitations à renouveler ces vaccins à effets catastrophiques malgré le nombre de leurs victimes, les preuves et les procès en cours. Nos dirigeants ont laissé se développer des déserts médicaux, et même pendant la période covid ils ont supprimé des lits d’hôpitaux tandis qu’ils faisaient une publicité tapageuse pour des transferts de malades en TGV. Les obligations vaccinales pour des bébés au système immunitaire encore peu développé sont toujours d’actualité, malgré les avertissements de scientifiques de renom, surtout depuis qu’ils ont décidé de généraliser l’ARN messager.

Tandis que des pourparlers de paix sont engagés à propos de l’Ukraine, nos dirigeants européens multiplient les actions destinées à poursuivre la guerre, un bon moyen pour qu’elle arrive jusque chez nous. Alors que les victimes des barbares deviennent innombrables en Europe, ils persistent à importer toujours plus de ceux-là. L’Éducation nationale où pullulent les gauchistes prétend éduquer sexuellement dès le plus jeune âge, n’apprend plus l’Histoire et ce qui fait la vie d’une nation, ni la morale et ce qui fait la vie en société, ni la discipline et ce qui engendre l’autodiscipline. Elle a supprimé le mérite, les notes, les classements, les prix, les héros et la gloire.

Elle façonne les jeunes esprits pour qu’ils adhèrent à la victimisation, à la repentance, à la honte et au dénigrement de leurs ancêtres, pour qu’ils acceptent la mort de leur propre civilisation et la disparition de la patrie. Tout ce qui fait la vie d’un peuple et d’un pays est déconsidéré, seul le néant issu des théories wokistes est présenté comme le futur.

Quand l’école n’apprend plus à parler français, à se comprendre dans une langue commune et aimée, quand des parents adhèrent à des idéologies arriérées ayant fait la preuve de leur nocivité, quand ils laissent leurs enfants croire que tout leur est dû et que rien n’est plus grand qu’eux-mêmes, qu’ils doivent exiger de leur pays sans se demander ce qu’ils peuvent faire pour lui, c’est à cause de cela, et aussi de l’absence de grands projets pour le futur proche que de nombreux jeunes se suicident et que d’autres deviennent des assassins. La vie humaine n’est plus regardée comme noble, sacrée, respectable entre tout, telle que notre civilisation chrétienne et la morale naguère en vigueur nous l’apprenaient. À force de dénigrer l’autorité, le sens commun et l’histoire de nos ancêtres, on fait croire que la vie humaine, celle des autres, n’est que peu de chose en regard des envies, des fantasmes, des allergies mentales issues des exigences d’un esprit égocentrique, égoïste et déraciné. Lorsque l’on ne sait pas d’où l’on vient, on ne peut savoir où l’on va, et si on ne trouve pas les mots non appris, les exemples non démontrés, la violence incontrôlable et mortelle revient du fond des âges, quand les hommes n’avaient pas encore appris à vivre en société. Voilà ce que développent ceux qui nous dirigent aujourd’hui et tous ceux qui les laissent faire.

Daniel Pollett