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Meurtre à Puget-sur-Argens : le profil d’Hichem Miraoui et d’Afik B., les deux hommes victimes des tirs

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Faits divers 03/06/2025 17:44 Actualisé le 03/06/2025 18:04

Le premier, un coiffeur de 46 ans, a été abattu tandis que le second, âgé de 25 ans, a été hospitalisé pour une blessure à la main.

Une photo d’Hichem Miraoui collée sur la porte du salon de coiffure où il travaillait à Puget-sur-Argens.

VIKEN KANTARCI / AFP

Une photo d’Hichem Miraoui collée sur la porte du salon de coiffure où il travaillait à Puget-sur-Argens.

FAIT DIVERS - L’émotion est encore vive parmi le voisinage, trois jours après le drame. La commune varoise de Puget-sur-Argens est sous le choc après qu’un habitant de 53 ans, Christophe B., a tiré sur ses voisins. Hichem Miraoui, un Tunisien de 46 ans, a été touché mortellement à cinq reprises et Afik B., un Turc de 25 ans, a été blessé à la main et hospitalisé dans la ville voisine de Fréjus.

Une attaque qualifiée de « crime raciste » avec une « dimension terroriste » par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Avant et après son acte, Christophe B. a en effet publié plusieurs vidéos, une sorte de manifeste où il assume un violent racisme antimusulman et lance des appels au meurtre. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête le lundi 2 juin.

Si le profil du suspect se dessine au fil des jours, de nombreux témoignages remontent aussi sur les hommes qu’il a pris pour cible et plus particulièrement sur Hichem Miraoui, dont la mort a beaucoup ému les habitants de Puget-sur-Argens. Le HuffPost fait le point sur le profil des deux victimes.

• Deux hommes d’origine étrangère

Hichem Miraoui est présenté comme un « homme tunisien sans histoire » par l’avocat de sa famille, Me Mourad Battikh. Il avait quitté son pays natal pour trouver « un avenir meilleur ». « Il était très travailleur, il n’avait pas vu ses parents depuis deux ans » et « souhaitait aller les voir », a témoigné une passante très émue, interrogée par RTL.

« Il est issu d’une grande fratrie, il avait huit frères et sœurs », a affirmé Mourad Battikh ce mardi au micro de franceinfo, précisant que certains de ses proches vivaient en France mais qu’il avait « toute une famille élargie en Tunisie qui est complètement dévastée » par sa mort violente. Une de ses cousines, interrogée par plusieurs médias, a raconté qu’Hichem Miraoui était d’ailleurs en appel vidéo avec des membres de sa famille lorsqu’il a été abattu.

L’autre victime, Afik B., est un Turc d’origine kurde sur lequel peu d’informations circulent dans les médias. L’origine étrangère des deux hommes a en tout cas joué un facteur déterminant dans leurs agressions : dans une de ses vidéos citée par Le Monde, Christophe B. affirme avoir « pété un plomb envers des voisins de merde, envers toute la racaille, toute la saloperie ».

• Le coiffeur décédé était très apprécié dans la commune

Les témoignages sur Hichem Miraoui continuent d’affluer à Puget-sur-Argens, où il habitait et travaillait dans un salon de coiffure. Des dizaines de personnes sont venues devant le commerce pour lui rendre hommage. À la porte, plusieurs bouquets et cartes ont été déposés, sur l’une d’elle filmée par le 20 heures de France 2, un riverain salue la « gentillesse » et la « rigueur » du coiffeur de 46 ans.

« C’était quelqu’un de vraiment très gentil », a témoigné Laurent, un ancien militaire interrogé par RMC et qui connaissait la victime depuis neuf ans. « Il faisait des trucs pour la communauté, comment va-t-on expliquer aux enfants ce qui est arrivé ? », a insisté le père de famille, venu déposer un bouquet avec son fils et sa femme. « Il était très serviable, très gentil », ont témoigné pour leur part ses collègues Sofiane et Rayane, dans les colonnes de Var-Matin.

L’avocat de la famille d’Hichem Miraoui s’est fait l’écho des riverains, décrivant un « homme plus que tranquille » et « aimé de tous » qui vivait dans un « quartier tranquille ». Paul Boudoube, le maire de la commune interrogé par ici Var, a quant à lui dénoncé « l’horreur d’un tel meurtre » et salué la mémoire d’un homme qui avait développé des « amitiés réciproques » avec ses voisins.

Sur la porte du salon de coiffure, des affiches annoncent déjà une marche blanche le dimanche 8 juin à 15 heures. Un évènement que l’édile juge « possible » pour « rendre hommage à la victime ».

• Hichem Miraoui avait déjà subi le racisme de Christophe B.

Hichem Miraoui était installé « depuis plusieurs années », a confié sa cousine interrogée par Var-Matin et France 2. Selon elle, « tout se passait bien avec tout le monde… sauf avec ce voisin » de sa résidence, « où il vivait depuis moins d’un an, après avoir longtemps habité dans un studio au centre du village ». Très émue, elle a raconté que son cousin « n’était pas bien » dans ce nouveau logement et cherchait à déménager.

En cause d’après elle, le comportement de Christophe B. qui l’avait déjà traité de « sale arabe », une insulte raciste que la victime avait d’ailleurs retrouvée taguée sur son scooter. « Ça pue la bouffe d’arabe », aurait aussi lancé le principal suspect alors qu’Hichem Miraoui était en train de cuisiner. Face à ce comportement hostile, le coiffeur avait d’ailleurs essayé d’apaiser la situation . « Il y a encore quelques jours, il a offert une assiette de couscous à ce fameux voisin, a confié sa cousine, pour tenter de créer du lien, une réconciliation… C’était ça, Hichem. »

• Afik B. est un « miraculé » selon son avocat

L’autre victime de Christophe B. est Afik B., présenté comme un voisin dans sa déposition consultée par BFMTV. Alors qu’il était couché dans sa maison, située à proximité, le jeune homme de 25 ans a été alerté par des tirs. Après avoir constaté des impacts de balle sur sa baie vitrée, il a été pris pour cible par Christophe B. qui a « pointé son pistolet en direction de [sa] tête ».

Afik B. s’est alors baissé en se protégeant le visage avec sa main, qui a été percée par deux balles. Blessé mais vivant, il s’est alors caché derrière un bâtiment avant d’être hospitalisé à l’hôpital de Fréjus. « C’est un miraculé, s’il est encore là aujourd’hui, c’est grâce à son réflexe de survie » face à un homme qui « avait clairement l’intention de le tuer », a souligné son avocat Me David Andic, interrogé par la chaîne d’information en continu.

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