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Métropole de Lyon : cinq points de deal démantelés en six mois dans le quartier du Tonkin par la nouvelle brigade spécialisée

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Par Le Figaro avec AFP

Le 2 juillet 2025 à 19h07

«Il en reste trois» et l’action ne fait «que commencer», «l’objectif est de les fermer tous et d’empêcher qu’ils se reconstituent ici ou ailleurs», a promis Antoine Guérin, le Préfet délégué pour la Défense et la Sécurité du Rhône.

«Il en reste trois» et l’action ne fait «que commencer», «l’objectif est de les fermer tous et d’empêcher qu’ils se reconstituent ici ou ailleurs», a promis Antoine Guérin, le Préfet délégué pour la Défense et la Sécurité du Rhône. ALEX MARTIN / AFP

Cinq points de deal sur huit ont été démantelés en six mois dans le quartier du Tonkin, à Villeurbanne, depuis l’entrée en fonction de la nouvelle brigade de policiers de terrain à la fin du mois de novembre.

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Presque un point de deal par mois. La préfecture du Rhône a présenté ce mercredi le premier bilan de la nouvelle Brigade spécialisée de terrain (BST), déployée à la fin du mois de novembre dans le quartier du Tonkin , à Villeurbanne. Sur les huit points de vente répertoriés dans ce bastion du trafic de drogue de l’agglomération lyonnaise, les fonctionnaires en ont démantelé cinq depuis leur arrivée.

«Il en reste trois» et l’action ne fait «que commencer», «l’objectif est de les fermer tous et d’empêcher qu’ils se reconstituent ici ou ailleurs», a promis Antoine Guérin, le Préfet délégué pour la Défense et la Sécurité du Rhône. Le déploiement depuis fin novembre 2024 d'une Brigade spécialisée de terrain (BST) dans le quartier du Tonkin «a permis l'extinction de cinq points de deal, l'interpellation de 250 individus» et 370 verbalisations pour trafic ou usage de stupéfiants ou occupation illicite de hall d'immeuble, a-t-il détaillé.

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«Une police de proximité pour tenir le terra»

Cette brigade de 13 agents a été déployée fin 2024, un an après une série de fusillades liées au trafic de drogues au Tonkin. Créées en 2010, les BST, en tenue, ont pour mission principale d'assurer une présence policière visible et active, en patrouille à pied l'essentiel du temps pour un meilleur contact avec les habitants, mais ont aussi et surtout «un rôle de répression», a tenu à rappeler le préfet délégué lors d'une visite dans le quartier.

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«C'est une police de proximité mais pas pour se promener, c'est une police de proximité pour tenir le terrain et interpeller les délinquants», a-t-il martelé. En collaboration avec d'autres unités des polices nationale et municipale. Le Tonkin, qui touche la ville même de Lyon, génère la majorité du trafic de stupéfiants de Villeurbanne, ville très étendue de quelque 160.000 habitants, où la police avait recensé 23 point de deal il y a six mois, dont huit au Tonkin.

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