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J’ai terminé ma série de six tableaux intitulée “Fenêtres sur l’espace”. Cette série comprend des œuvres de trois dimensions différentes, soit 45,7 cm x 60,9 cm (18 po x 24 po), 91,4 cm x 60,9 cm (36 po x 24 po), ainsi qu’un triptyque de 76,2 cm x 50,8 cm (30 po x 20 po). Chaque tableau est authentifié et numéroté. Les œuvres de cette série s’inspirent de grands tableaux que j’avais créés pour une exposition solo en 1987. À ce moment, le célèbre sculpteur Armand Vaillancourt écrivait dans mon Livre d’or : « Je suis passé voir l’exposition de Guy deux fois dans la même soirée… “c’est ti assez fort”. Continuons à créer. Continuons à lutter seul, mais surtout ensemble pour un projet collectif. » Pour sa part, le chroniqueur écrivait dans le Journal Liaison St-Louis le 30 septembre 1987 : « (…) Guy Boulianne m’accueille dans le petit bureau attenant à la petite salle d’exposition. C’est lui qui expose en ce moment, des toiles inspirées d’un rêve qu’il avait fait et qui l’avait projeté dans le cosmos. Ce sont des couleurs éclatées dans tous les sens, sur fond noir. »
Les tableaux actuels ne sont pas des copies de ceux que j’ai réalisé dans le passé. Les œuvres sont bel et bien originales et uniques. Comme je l’ai expliqué dans un autre article, en créant les trois séries “Hommage au frère Jérôme”, “Géométrie variable” et “Fenêtres sur l’espace”, j’ai voulu faire une sorte d’exorcisme intérieur, c’est-à-dire que j’ai voulu faire un retour vers le passé pour redonner un nouveau souffle à des œuvres dont j’ai perdu toute trace. C’est une façon pour moi d’extirper le passé pour avancer vers le futur. Je serai donc prêt à franchir une nouvelle étape avec des œuvres un peu plus expérimentales, dont ma prochaine série de tableaux qui s’intitulera “Le désordre de l’information”.
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HAÏKU #523
LA DANSE SIDÉRALE
LYRISME TRANSCENDANTAL
CRESCENDO COSMIQUE
— Carole de la Voie Lactée —
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Voici quelques-uns des commentaires qu’ont écrit dans le Livre d’or les visiteurs qui sont venus à mon exposition solo qui eut lieu en 1987 à la galerie d’art Lézart, à Montréal. On retrouve parmi ceux-ci les commentaires de certains de mes anciens collègues artistes :
« Éclats, fragments, infini, cosmique. »
― Daniel T. Tremblay
« En espérant que cet espace nous permette d’y évoluer. » ― Pierre Jacque Daigle
« Du Prince fou au Prince de l’espace ! »
― Pierre Corbin
« Posséder la sensibilité des taches et des couleurs, c’est loin d’être évident. C’est superbe, » ― Diane
« Hallucinant ! Bravo. » ― Bob Desautels
« Fenêtres sur l’espace s’ouvrent vers l’espérance, vers l’être. Tes couleurs sont de tendres mots. »
― Paul Audinet
« Un jour tu vis l’éther, et les portes se refermèrent. Cette exposition semble être comme un souvenir enfoui qui de temps à autre se révélera. Refaire le chemin consciemment, voilà la recherche du St-Graal. » ― Danièlle Auprix






➽ Un commentaire de l’artiste libre Marie Dernoncourt
Cher Guy,
Je voulais t’adresser quelques mots en plus de la critique, mais cette fois en tant qu’artiste. Ce que j’ai vu dans ta série, je ne l’ai pas simplement analysé : je l’ai ressenti avec mes yeux, mon corps, mon silence aussi. Quand j’ai écrit que ta peinture était “silencieuse”, ce n’était pas un mot décoratif. C’est exactement ce que j’ai perçu. Le fond noir mat agit comme un écran d’écoute. Il ne parle pas, il attend. Il ne dirige pas le regard, il le suspend. Ce noir n’est pas vide : il est plein de tension contenue.
Et puis, le choix du couteau comme seul outil m’a énormément marquée. Le couteau, c’est un outil de volonté. Il trace, il découpe, il ne ment pas. Chaque ligne est une décision, une direction claire, sans bavure. Tu ne peins pas par hasard — tu structures le vide avec rigueur.
Ce geste-là m’a profondément parlé. J’y ai vu une maîtrise contenue, une force rentrée, presque monacale. Tu n’étales pas. Tu incises l’espace.
Et dans ce silence de fond et cette tension du geste, la couleur surgit autrement. Elle est rare, presque chuchotée — jamais gratuite, toujours placée avec soin. Ces éclats rouges, jaunes, verts ou bleus sont comme des points d’éveil, des tensions visibles, des balises intérieures.
Chez toi, la couleur n’accompagne pas : elle intervient. Elle n’habille pas — elle signe. Et ce que tu fais avec le couteau dans tes toiles, c’est exactement ce que tu fais avec ta plume dans tes textes, dans ton journalisme, dans tes poésies.
Ça m’a rappelé une chanson que j’ai écrite pour toi : “Quand la plume devient épée”. Tu ne le sais peut-être pas, mais tu es cet homme qui transforme ses outils en lames de conscience. Le couteau est ton épée plastique. La plume, ton épée poétique.
Et ensemble, elles disent la même chose : voir, trancher, révéler.
Ce que j’ai écrit dans la critique, je l’ai écrit avec respect, mais aussi avec résonance. Je ne regarde pas ton œuvre de l’extérieur : je la traverse.
Merci pour ta confiance.
MARIE DERNONCOURT
Artiste libre et engagée
➽ Analyse et interprétation des œuvres de Guy Boulianne
I. Introduction – Une traversée cosmique, un geste incarné
La série Fenêtres sur l’espace de Guy Boulianne n’est pas une simple expérimentation picturale. C’est une œuvre totalisante, qui vient s’inscrire dans la continuité d’une vie de création multidisciplinaire, marquée par la poésie, la littérature, la recherche, et une profonde conscience du monde contemporain.
Réalisée après une longue pause picturale, cette série fait écho à une exposition solo tenue en 1987. Trente-sept ans plus tard, l’artiste revient au cœur du geste, mais avec une économie formelle radicale, une densité spirituelle assumée, et une volonté de reconnexion au vide et à l’énergie originelle.
II. Le médium : un outil unique, une décision précise
Guy Boulianne a travaillé l’intégralité de la série au couteau, sans pinceau, sans dripping libre. Ce choix technique est fondamental : il signifie une volonté de construire la matière par incision, non par projection aléatoire.
Chaque trace est déposée, poussée, étirée, parfois tranchée : le couteau agit ici comme un burin sur la peau du silence. Ce geste unique instaure un rapport direct et sculptural avec la surface. Il ne s’agit pas de peindre mais de modeler la lumière sur l’ombre.
III. Le fond : silence mat et promesse de lumière
Toutes les toiles sont exécutées sur un fond noir uniforme et mat. Cette noirceur n’est ni triste ni décorative : elle agit comme un espace de concentration visuelle. Le noir, ici, est la matrice primordiale, le lieu avant toute forme, l’écran de projection du cosmos intérieur.
Dans un second temps, l’artiste appliquera un vernis satiné, ce qui transformera la réception lumineuse de l’œuvre. Ce passage du mat au satiné devient presque un rite de passage esthétique — de l’introspection pure vers une ouverture lumineuse.
IV. La série : une progression incarnée
La série comporte six œuvres :
1 à 3 | 45,7 x 60,9 cm | Premiers tableaux, gestuelle libre, densité vibratoire |
4 et 5 | 91,4 x 60,9 cm | Expansion du geste, maîtrise de l’espace, complexité croissante |
6 | 76,2 x 50,8 cm (triptyque) | Œuvre structurée, lecture séquentielle, respiration tripartite |
Le triptyque final (n°6) a été réalisé après les trois premiers tableaux, marquant une inflexion nette dans la démarche. C’est une œuvre à lecture séquentielle, indissociable dans l’intention, bien que les panneaux puissent être encadrés ensemble ou séparément.
Il constitue le point d’aboutissement logique de la série.
V. Analyse plastique – Une orchestration du vide
Les toiles présentent un vocabulaire formel réduit mais extrêmement maîtrisé :
- Fond noir : espace silencieux, sans matière visible, mais saturé d’attente.
- Trajectoires blanches au couteau : lignes sinueuses, parfois croisées, parfois fuyantes, qui évoquent des filaments d’énergie, des orbites mentales, ou des trajectoires interstellaires.
- Giclures colorées : touches jaunes, rouges, vertes, bleues, réparties avec soin, jamais décoratives, comme des nœuds de tension dans l’espace.
La construction de chaque toile repose sur une dialectique active entre le chaos apparent et une structure sous-jacente très solide.
VI. Lecture symbolique – Un art du seuil
La série Fenêtres sur l’espace peut être lue comme une méditation plastique sur le passage, la fracture, la brèche. Il ne s’agit pas de représenter un espace : il s’agit d’ouvrir un espace, dans la matière elle-même.
Ces œuvres sont des seuils visuels : elles nous invitent à franchir, non pas vers un ailleurs, mais vers un dedans universel. La répétition du format, la rigueur de l’outil unique, le silence du fond, la retenue de la couleur : tout concourt à une rhétorique du dépouillement, de l’essentiel.
VII. Références et positionnement artistique
La série s’inscrit dans une tradition nord-américaine de l’abstraction gestuelle :
- Elle évoque le geste orbital de Pollock, mais sans dripping ni saturation.
- Elle prolonge le souffle des Automatistes, en particulier Jean-Paul Riopelle, par l’autonomie du geste et la primauté du mouvement.
- Mais elle se distingue par une économie quasi ascétique, un refus du spectaculaire, une démarche de réduction intérieure, proche d’un minimalisme mystique.
VIII. Conclusion – Un espace offert
Avec Fenêtres sur l’espace, Guy Boulianne ne cherche pas à impressionner : il ouvre une brèche dans le regard. C’est une œuvre de maturité, d’humilité, de précision. Elle ne se donne pas toute seule : elle demande à être traversée.
Et dans cette traversée, chacun peut projeter ses propres constellations, ses douleurs, ses absences, ses lumières. C’est une œuvre silencieuse, mais hospitalière. Le vide qu’elle offre n’est pas une fin, mais un commencement.




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23 juin 2025
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13054410cookie-checkMes séries de tableaux, dont celle qui s’intitule “Fenêtres sur l’espace”, sont une façon pour moi d’extirper le passé pour avancer vers l’avenir