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Vous avez perdu ! Le seul véritable objectif de ce référendum était de renverser le gouvernement Meloni. Mais au final, ce sont les Italiens qui vous ont fait tomber !
Les immigrationnistes avaient réussi à obtenir un scrutin qui, s’il avait été accepté par au moins 50 % des votants, leur aurait permis d’offrir la naturalisation des immigrés au bout de 5 ans (ce qui est le cas en France et dans nombre de pays d’Europe) et non des 10 ans requis actuellement. Plus d’autres avantages, le « droit au travail » !
Meloni était farouchement opposée au projet, et on la comprend ! Elle avait invité les Italiens à boycotter le scrutin… Victoire totale pour elle. Il fallait qu’au moins 50 % des électeurs votent oui… seuls 30 % des électeurs se sont rendus aux urnes.
Technique imparable. Même s’il y avait eu tricheries et manipulations avec les bulletins, il y en avait trop peu de toutes manières pour que le vote soit valide !
Chapeau, Meloni, on comprend l’admiration que lui porte un Vance ! Le référendum pour l’immigration s’est transformé en plébiscite pour Meloni et son gouvernement.
Le parti de Meloni s’en donne à cœur joie sur Twitter :
Le PD a trahi les travailleurs, s’est moqué d’eux. Et pour cela, il a été puni.
En fin de compte, le résultat reste le même : Elly Schlein a échoué (Elly Schlein à la tête du Parti démocrate – PD)
Et de caricaturer le député centriste immigrationniste Riccardo Magi qui était arrivé déguisé en fantôme au Parlement le 14 mai pour protester contre l’appel à l’abstention lancé par le gouvernement Meloni.
tItalie : échec du référendum sur la naturalisation et le droit du travail qui n’a pas réuni un nombre suffisant d’électeurs
Les Italiens étaient appelés à se rendre aux urnes pour un référendum sur la naturalisation et le droit du travail. Un vote qui a réuni qu’un peu moins de 30% des électeurs, bien loin de 50% nécessaire pour que le résultat du scrutin soit pris en compte. Un résultat qui se transforme en échec pour les partis d’oppositions à Giorgia Meloni.
Un référendum en Italie sur des mesures qui visaient à faciliter l’obtention de la nationalité et à révoquer des mesures de libéralisation du marché du travail a tourné court lundi, faute de votants en nombre suffisant.
Selon des résultats partiels cités par les médias, un peu moins de 30% des électeurs se sont rendus aux urnes dimanche et lundi, alors qu’il fallait que plus de 50% votent pour que le résultat du scrutin soit pris en compte. De nombreux membres du gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni avaient appelé leurs partisans à s’abstenir de voter afin que le seuil nécessaire de votants ne soit pas atteint.
Il était notamment proposé dans le cadre de ce référendum soutenu par des ONG et des partis d’opposition de réduire de dix à cinq ans la durée pendant laquelle un résident non-européen, sans lien de mariage ni de sang avec l’Italie, doit avoir vécu dans ce pays avant d’en demander la nationalité.
La Première ministre Giorgia Meloni, qui est à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, extrême droite), arrivée au pouvoir en 2022 sur un programme anti-migrants, même si son gouvernement a augmenté le nombre des visas de travail, avait déclaré être « absolument contre » cette mesure.
Les Italiens étaient également appelés à se prononcer sur une proposition d’abolition de quatre lois de libéralisation du marché du travail, une consultation voulue par la principale confédération syndicale, la CGIL (gauche), qui avait collecté les 500.000 signatures nécessaires à l’organisation du scrutin.
Le syndicat espérait ainsi rétablir des mesures de protection contre les contrats précaires, les licenciements et les accidents du travail qui avaient été supprimées par le passé. « Les oppositions ont voulu transformer ce référendum en un référendum sur le gouvernement Meloni. La réponse semble très claire : le gouvernement en sort encore plus fort et la gauche encore plus faible », a déclaré Giovanbattista Fazzolari, le bras droit de Giorgia Meloni.
Christine Tasin
French (CA)