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En proposant que le Québec se dote de sa propre monnaie en cas d’indépendance, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, « lance » la province « dans les bras de Donald Trump », a avancé mardi matin la ministre fédérale de l’Industrie, Mélanie Joly.
« Le chef du Parti québécois veut donner le Québec à Donald Trump, le lancer dans les bras de Donald Trump, parce qu’il veut faire en sorte que le Québec soit beaucoup plus affaibli face à une Amérique qui est en train d’avoir énormément de pouvoir et qui veut faire sa propre loi à travers le monde », a lancé la ministre québécoise à son arrivée à la réunion du cabinet fédéral, au parlement d’Ottawa.
Le Parti québécois a dévoilé cette fin de semaine, lors de son conseil national à Sherbrooke, le chapitre consacré à la monnaie de son « livre bleu » sur l’indépendance. La formation souverainiste y propose que le Québec conserve le dollar canadien durant les 10 premières années suivant une éventuelle accession à la souveraineté, avant de se doter, à plus long terme, de sa propre politique monétaire.
Aux yeux de Mélanie Joly, cette proposition a pour objectif de réduire le pouvoir d’achat des Québécois. « Parce qu’on sait que n’importe quelle monnaie est en fonction nécessairement de la taille de l’économie. Et la taille de l’économie québécoise, bien qu’importante, est somme toute beaucoup plus petite que celle du Canada », a-t-elle expliqué devant la presse parlementaire.
La proposition du PQ prévoit également que la future monnaie québécoise serait instaurée dans le cadre d’un régime de taux de change fixe par rapport au dollar américain, pour une période de cinq ans.
Cette idée risquerait de « créer un plus grand rapprochement » entre le Québec et les États-Unis, au moment où la souveraineté canadienne « est mise à mal » avec nos voisins du Sud, croit la ministre et députée d’Ahuntsic-Cartierville. « Ça m’inquiète énormément que le PQ veuille créer ce rapprochement-là. »
Sur les réseaux sociaux, le député péquiste Alex Boissonneault a rapidement condamné les propos de la ministre, affirmant que ce sont en réalité les libéraux de Mark Carney qui « donnent le Québec à Donald Trump » après avoir renoncé aux contre-tarifs sans obtenir de concessions en retour. Il les accuse également de passer sous silence les impacts des droits de douane sur le bois québécois.


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