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Marseille : les dégâts importants de l’incendie désormais fixé

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L’incendie qui a atteint les quartiers nord de Marseille mardi après-midi est désormais « fixé », a annoncé mercredi après-midi la préfecture des Bouches-du-Rhône dans un message sur WhatsApp. Il a été causé par « un véhicule qui s’est enflammé en roulant » sur l’autoroute A55, a confirmé mercredi le parquet d’Aix-en-Provence.

« Attention, un feu fixé est un feu qui n’évolue plus. Cela ne veut pas dire que les interventions sont terminées », insiste cependant la préfecture, annonçant « un autre point à venir ».

« La progression du feu est arrêtée, nous sommes à 750 hectares » touchés, a ajouté le vice-amiral Lionel Mathieu, chef du bataillon des marins-pompiers de la deuxième ville de France. Et 700 pompiers sont toujours mobilisés.

Une « origine accidentelle »

« Les constatations opérées sur place et à l’aide de tous les moyens vidéo disponibles montrent que l’incendie est bien d’origine accidentelle », a déclaré à l’AFP le procureur de la république d’Aix, Jean-Luc Blachon. « Il a été provoqué par un véhicule qui s’est enflammé en roulant », a-t-il précisé.

L’automobiliste roulait « sur l’A55, sur la bretelle en direction de l’A7, quand il a vu de la fumée blanche qui émanait du capot. Il s’est immédiatement arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence, est descendu et il a vu des flammes sous le capot. Il s’est mis en sécurité derrière la glissière, a appelé immédiatement les pompiers et a attendu les secours. »

« La voiture a ensuite entièrement pris feu et, avec le vent, le feu s’est propagé à la végétation à proximité », a expliqué le procureur.

« On peut donc dire que l’on connaît formellement l’origine de l’incendie, et que cet incendie n’a pas d’origine criminelle », a-t-il ajouté.

Le feu gagne l’Estaque

Dans la montée du quartier de l’Estaque, face à la Méditerranée, dans le nord de Marseille, une voiture est calcinée et deux maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d’enfant, ont été tordus par la chaleur.

Des policiers tentent d’éteindre une voiture en feu à L’Estaque, un quartier de Marseille, le 8 juillet 2025. (Clément MAHOUDEAU/AFP via Getty Images)

« On a arrosé avec des seaux et l’eau du bassin aux poissons rouges »

Dominique Russo, 59 ans, venait de finir de rénover l’ancienne maison familiale, où il s’était installé avec sa femme il y a dix jours.

« Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans, chez mon frère, dans le bas de l’Estaque », raconte-t-il mercredi matin : « De chez lui, je voyais les flammes. Je n’ai pas résisté. Je suis monté avec mon frère et mon cousin. Et jusqu’à deux heures du matin, on a arrosé avec l’aide de policiers, avec des seaux et l’eau du bassin aux poissons rouges. »

Résultat : le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais, à l’intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu, et le sol jonché de verre.

Des policiers aident les riverains à éteindre un incendie lors d’un feu de forêt qui se propageait dans le quartier de l’Estaque à Marseille, le 8 juillet 2025. (Clément MAHOUDEAU/AFP via Getty Images)

Habitants aux Pennes-Mirabeau, commune au nord de Marseille d’où cet incendie était parti mardi matin, Philippe Landreat, sa compagne et sa belle-fille ont dû passer la nuit dans la salle polyvalente Tino Rossi, après avoir évacué leur maison, finalement épargnée par les flammes.

Mais ils ont eu peur. « Après des trucs comme ça, on dort très peu », souffle-t-il : « Il y avait beaucoup d’herbes. C’était tellement sec, tout d’un coup, c’est parti. Et après, il y avait beaucoup de fumée, c’était blanc, jaune, tout ça. »

Un habitant tente d’éteindre un incendie près d’un mur lors d’un incendie de forêt qui se propage dans le quartier de l’Estaque à Marseille, le 8 juillet 2025. (Clément MAHOUDEAU/AFP via Getty Images)

Aucune victime humaine

Malgré la violence et la rapidité de progression du feu, aucune victime humaine n’était signalée mercredi matin. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture. Côté bilan matériel, 70 maisons ont été « atteintes » et 10 totalement détruites.

Des pompiers inspectent une propriété incendiée dans le quartier de Pelouque à Marseille, le 9 juillet 2025. (VIKEN KANTARCI/AFP via Getty Images)

Quelque 400 personnes au total ont été évacuées face à cet incendie, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau.

Si le ciel est redevenu bleu mercredi, l’odeur de brûlé persiste, reste d’un panache de fumée de près de 100 kilomètres selon les images satellite. Quant au mistral, les autorités craignent toujours une reprise des bourrasques.

Ces feux virulents en tout début d’été inquiètent, alors que ce mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’ouest, selon l’institut européen Copernicus. « Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque », a averti Bruno Retailleau mardi soir, à Marseille.

Une certitude : sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes sont appelés à se multiplier, alertent les scientifiques. Rien que mardi, les pompiers des Bouches-du-Rhône sont intervenus à 40 reprises sur des incendies ou départs de feu, un chiffre « exceptionnel », six fois plus élevé qu’en moyenne.

Les transports ont repris

Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l’aéroport d’Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a désormais repris.

Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont également rouvert. Et si la circulation des trains à grande vitesse à Marseille a repris depuis 06h00, le trafic TER vers le nord devait rester interrompu au moins jusqu’à la mi-journée.

L’Aude et l’Hérault également touchés

À l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent de lutter contre l’incendie qui a parcouru au moins 2000 hectares de forêt depuis lundi.

Le feu était toujours « actif » mercredi matin, après des « réactivations dans la nuit », a indiqué la préfecture sur X. Mais ces redémarrages sont « maîtrisés (et) traités avec l’appui de bombardiers d’eau ».

Dans l’Hérault, l’incendie de Castelnau-de-Guers, qui avait entraîné la fermeture temporaire mardi de l’autoroute A9 entre Sète et Agde, a été « fixé » vers 05h00 mercredi, après avoir brûlé 400 hectares de végétation. Mais celui de Montdardier (Gard), qui a parcouru 500 hectares, n’est pas encore maîtrisé, ont indiqué mercredi matin les pompiers de ces deux départements.

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