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Mark Rutte appelle Trump "Daddy" : quand la servilité des Européens devient trop visible

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Le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte fait la cour à Trump depuis des mois. En appelant le président américain « Daddy », il pousse la gêne un cran plus loin. Pour se défendre, il prétend avoir voulu décrire la servilité actuelle des Européens. Et son image n'est pas si mauvaise que ça.

Nous n’oserions pas prétendre que l’OTAN est soumise aux intérêts des Américains. Mais après les récentes sorties de son secrétaire général, le Néerlandais Mark Rutte, nous entretenons quelques doutes. Fini les courbettes, il se jette désormais à plat ventre devant Donald Trump.

Humiliation

Pendant les négociations de mercredi 25 juin, alors que les Européens cèdent sur la demande américaine de porter leurs dépenses militaires à 5 %, Donald Trump évoque à un certain moment le conflit entre Israël et l’Iran, les comparant à « des enfants qui se battent comme des fous dans la cour de récréation ». Fidèle lévrier, Mark Rutte souhaite appuyer les mots de son idole à l’aide d’une « blague », et déclare : « Papa [Daddy] doit parfois hausser le ton ». En voilà un petit garçon bien élevé !

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On aurait pu croire au simple bide, si le Néerlandais ne faisait pas la cour au président des États-Unis depuis des mois. Mardi 24 juin, Donald Trump a publié une capture d’écran d’un message reçu de Mark Rutte en amont de la conférence de l’OTAN. « Bravo et merci pour votre action décisive en Iran, c’était vraiment extraordinaire », commence le flagorneur. Il poursuit : « Donald, vous nous avez menés à un moment vraiment vraiment important pour l’Amérique, l’Europe, et le monde. » Rien que ça !

Servitude des Européens

Présente dans la salle au moment de la boutade, la journaliste de Sky News Deborah Raynes raconte que « tout le monde dans la salle était gêné ». Donald Trump n’a pas manqué d’ironiser à son tour sur l’épisode, plus tard en conférence de presse. « Je crois qu’il m’aime bien », a reconnu le milliardaire, un grand sourire aux lèvres. Le chef des affaires étrangères américain Marco Rubio est pris d’un fou rire à côté de lui. « Si ce n’est pas le cas, je vais faire demi-tour et lui donner une bonne correction, d’accord ? », rajoute Donald Trump. C’est ce qui s’appelle une humiliation publique.

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Après le tollé mondial, Mark Rutte s’est justifié jeudi 26 juin. « Je ne l’ai pas appelé Papa », a-t-il juré sans trembler aux journalistes de Reuters. Un peu gros comme mensonge. Mais il enchaîne avec une observation plutôt juste. Ses partenaires européens lui poseraient parfois la question « Est-ce que les États-Unis vont rester avec nous ? », ce qu’il associe à l’image d’un enfant qui demanderait à son père « Est-ce que tu restes avec la famille ? » Il n'a pas tort, les Européens sont terrorisés, et les sacrifices en matière de protection sociale qu'ils s'apprêtent à faire pour atteindre les 5 % de dépenses militaires le prouvent.

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Ça nous donne l’envie d’offrir à tous ces dirigeants européens un exemplaire du Discours de la servitude volontaire de La Boétie, au risque qu’ils s’y reconnaissent : « Il sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude. »

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