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Mark Carney, le dernier espoir d’un François Legault au bout du rouleau

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D’après un article d’Antoine Trépanier publié dans le National Post le 14 juin 2025

Le premier ministre du Québec, François Legault, a livré un discours enflammé devant l’aile jeunesse de la Coalition Avenir Québec (CAQ) le week-end dernier, promettant de se battre pour un troisième mandat. Pourtant, comme le rapporte Antoine Trépanier, les sondages semblent condamner cette volonté.

Autrefois adulé, Legault est aujourd’hui le premier ministre provincial le plus impopulaire au pays, selon les derniers chiffres d’Angus Reid, avec seulement 25 % d’approbation. En mars 2020, il culminait à 77 %. Un effondrement brutal qui menace non seulement son leadership, mais aussi la survie même de son parti.

Un membre anonyme de la CAQ a confié à Antoine Trépanier : « Honnêtement, je ne serais pas surpris si la CAQ ne remportait aucun siège à la prochaine élection. » Pour Philippe J. Fournier de Qc125.com, si un scrutin avait lieu aujourd’hui, la CAQ pourrait perdre son statut de parti reconnu à l’Assemblée nationale.

Les causes de cette débâcle sont multiples : mauvaise gestion dans les domaines de la santé, des finances, de l’énergie et des transports, usure du pouvoir, perte de confiance. Mais le plus ironique reste que l’un des rares espoirs de survie politique pour Legault pourrait venir… d’Ottawa.

En effet, l’homme qui a longtemps fait des libéraux fédéraux son adversaire préféré se montre aujourd’hui étonnamment conciliant avec eux. Antoine Trépanier souligne que François Legault vante désormais la possibilité de « travailler main dans la main avec le gouvernement fédéral » et voit dans l’arrivée de Mark Carney à la tête du pays une « opportunité exceptionnelle ».

Ce revirement ne passe pas inaperçu. Le Parti québécois (PQ) parle désormais d’« histoire d’amour » entre Carney et Legault. Un rapprochement stratégique : en profitant des projets économiques d’Ottawa, notamment dans le secteur militaire et industriel, Legault espère redorer son image et récolter les fruits à temps pour l’élection de 2026.

Comme l’explique Émilie Foster, ancienne députée caquiste devenue professeure à l’Université Carleton, Legault semble vouloir capter un peu de la popularité de Carney, qui est aujourd’hui « de loin » l’homme politique le plus populaire au Québec, selon Fournier.

Mais cette stratégie comporte ses contradictions. Legault se présente comme le candidat économique, vantant la croissance du revenu disponible et de l’économie québécoise sous son règne. Pourtant, rappelle Trépanier, la province a enregistré sous lui les plus importants déficits de son histoire.

Pendant ce temps, le Parti québécois caracole en tête des intentions de vote. Mené par un chef charismatique, le PQ attire de nouveau les indépendantistes et promet clairement un référendum sur la souveraineté. En face, le Parti libéral du Québec a élu un nouveau chef, rêvant d’un retour triomphal dans un contexte de polarisation.

Face à cela, Legault n’a qu’un seul message : « Ce n’est pas le moment d’avoir le PQ au pouvoir », avertit-il, arguant que ce parti souhaite démontrer que le Canada ne fonctionne pas, et qu’il refusera toute collaboration fédérale. Lui, au contraire, veut profiter de cette conjoncture pour décrocher des projets majeurs, comme la ligne Québec-Terre-Neuve.

Reste à voir si les électeurs québécois accorderont à Legault une dernière chance — ou s’ils préféreront tourner la page d’un règne qui fut glorieux, puis brutalement rejeté.

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